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La colline aux coquelicots

 

 

Après Yonebayashi qui signait en 2011 Arriety et les chapardeurs, un film simple et envoûtant, la relève des studios Ghibli commence à prendre forme et fait plaisir à voir.

L'autre réalisateur naissant n'est rien d'autre que Goro Miyazaki, le fils du fondateur des studios. Autant dire que beaucoup d'espoir porte sur ses épaules.

 

 

 

Ici Goro Miyazaki (le fils de Hayao Miyazaki) tranche avec l'univers féérique de son père et se range aux côtés du réalisme de Takahata. Exit les créatures et mondes fantastiques, souvent tirés de la mythologie nippone, ici les personnages sont tout ce qu'il y a de plus humains et réalistes. Seulement, mis à part le réalisme donc, 'emprunté' de Takahata, on est scandaleusement loin de la qualité de réalisation du sensei ('maître' en japonais) ! Tout semble extraordinairement faible et creux, les personnages font pitié à voir, sont sans envergure, très clichés ! Ce sont tous de petits étudiants japonais bien dressés, carrément formatés, qui se mettent au garde à vous devant les professeurs, et qui chantent en cœur pour se rebeller (ils se battent pour que leur bâtisse/foyer ne soit pas démolie), cherchez l'erreur ! Ils sont constamment renfermés et maniérés, pour rentrer dans le moule et faire 'bonne figure', même entre eux ! Imaginez donc que c'est un sacré handicap d'avoir des personnages inexpressifs dans un film à visée sentimentale, mélodramatique ! Il n'y a que le président qui, à l'inverse de tous, est naturel, sans-gêne, contre toute logique !

 

 

Le mélodrame s'efforce d'être poignant mais reste prévisible de bout en long. Le film met bien trop de temps à se mettre en place, les temps morts plombent une bonne partie du film, qui souffre déjà de bien assez de lacunes ! D'accord ils sont voulus, puisqu'ils servent à nous déprimer pour mieux préparer le dénouemen

t heureux, mais contre toute attente celui-ci est très timide, très effacé, alors que les temps morts sont bien trop longs ! Le comble ! Résultat, on s'ennuie méchamment (pour rester poli) et on attend durant une bonne partie du film. Puis pour nous achever la fin nous paraît bâclée. A ces seuls éléments du film (scénario et réalisation), on pourrait oublier que ce film vient des studios Ghiblis, mais ce serait sans compter la beauté des graphismes qui nous en mettent une nouvelle fois plein les mirettes. Les paysages, décors et le chara Design (dessin des personnages) sont toujours si géniaux... bref, la patte du studio Ghibli est indétrônable. Dommage que la substance fasse si honte à l'image.

 

 

Contrairement aux autres films Ghibli, qui contentent enfants et parents, ici seules les petites filles pourraient apprécier, et souhaitons leurs d'être endurcies à la vie pour ne pas pleurer (de tristesse et d'ennui) 1h31 durant ! Je caricature ! Mais c'est l'impression qui en ressort, et j'en suis navré autant que vous ! J'étais habitué à des films travaillés, qui savent nous émouvoir et nous faire réfléchir, sans jamais tomber dans le piège du moralisme outrecuidant, et là on se retrouve avec une bouse, anti-pédagogique au possible !

 

Pour conclure je dirais en quelques mots : Quid de Ghibli ?! Que se pasa ? ! WTF?! Snif ! Kuso !('merde' en japonais)

 

 Ma note : SSSSS

 

 

 

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