Festivals

Charlélie Couture

 

A l’occasion des 20 ans des arcs, Max & Audrey sont allés souffler les bougies de la célèbre salle de Quéven en compagnie de Charlélie Couture, un personnage démesuré et tellement fascinant… Confidences…

 

Comment se sont passé vos débuts artistiques ? J’ai lu que vous êtes aussi bien chanteur que peintre ou qu’auteur, comment vous avez débuté ?

Au départ, je pensais pas pouvoir faire carrière dans la musique, j’ai appris le piano très jeune mais je ne pensais pas que ce serait à travers la musique que je ferais mon histoire, par contre j’ai su à l’âge de 12 ans que je serais artiste !

Je pensais plutôt me diriger vers une activité liée à l’image, être metteur en scène de cinéma , ça ma toujours convaincu que je pourrai lier ce que je savais faire, c'est-­à-­dire, la musique, l’image et l’écriture.

 

En 1978 , après avoir sorti votre premier disque, j’ai vu sur internet que vous avez refusé de vous installer à PARIS pourquoi ce choix ?

En fait, j’avais fait mes études aux beaux arts, et j’avais monté un groupe d’artistes par la suite qui était basé à Nancy, et il me paraissait plus important d’aller au bout de cette histoire là que de venir tout de suite à Paris.

 

 

Vous êtes partis deux ans en Australie, est-­ce que ça vous a apporter quelque chose en matière artistique ?

En fait je suis parti pendant 5 ans, je m’y suis installé par séquences. En 1986 j’y suis allé faire des concerts, mais après j’y suis retourné pour moi, pour voir le mode de vie, d’ailleurs, ce séjour m’a beaucoup servi pour mon départ aux Etats‐Unis, j’’avais déjà le sentiment de savoir ce que c’est de recommencer…

 

Ce soir vous savez que vous fêter les 20 ans des arcs, vous aussi en 2002vous avez fêté vos 20 ans de carrière, quels souvenir vous en gardez ?

Bizarrement, la chose qui me reste, c’est un instant assez particulier, mon père ne pouvait venir, ma mère venait me voir toute seule, il y avait une ambiance super chaude dans la salle, beaucoup d’amis était venus, comme David douillet, Benoît Poolvorde, ou même quand « M » était monté sur scène avec moi …

Ca avait déclenché quelque chose d’assez fort, et quand j’avais vu ma mère qui était venu me voir à la fin du spectacle, je lui avais demandé ce qu’elle en avait pensé et elle m’avait répondu « ça ne m’a pas déplu »…

Ca m’avait cassé d’un coup et ça m’avait rappelé l’univers dans lequel j’avais grandi , toujours négatif, c'est-­à-‐dire con ou pas con mauvais pas mauvais…

 


 

Quelle est la chose la plus folle que vous ayez faîtes dans votre vie ?

Il y’en a tellement ! Je me souviens qu’une fois, on avait fait un concert sur l’île de Bornéo, et il faisait super chaud, après il y avait un cérémonie avec tous les officiels français là-­bas et on est allé se baigner à poil dans la piscine ! 

Après coup on m’avait dit que ça aurait pu être mal pris, parce que c’était des musulmans, mais ca c’est bien passé ! C’est un moment fort qu’il me reste !

 

 

Si vous aviez une citation pour clore cet interview ce serait laquelle ?

J’ai un dicton qui dit « no body can do puddle in the back for you ! », personne ne peut pédaler à ta place...(rires)

 

Merci beaucoup d’avoir répondu à nos questions et bonne soirée pour cet anniversaire !