Film d'animation de Michael Apted Avec : Georgie Henley, Skandar Keynes, Ben Barnes 2010 - 1h45 min - Tout public Synopsis Happés à l’intérieur d’un intriguant tableau, Edmund et Lucy Pevensie, ainsi que leur détestable cousin Eustache, se retrouvent subitement projetés dans le royaume de Narnia, à bord d’un navire majestueux : le Passeur d’Aurore. Rejoignant Caspian, devenu roi, et l’intrépide souris guerrière Ripitchip, ils embarquent pour une périlleuse mission dont dépend le sort même de Narnia.

 

 

 

Critique de Sören

J'ai été agréablement séduit et surpris par ce troisième opus (j'aime parler latin !). Après la déception du second volet, très calqué sur le premier et en fin de compte un mauvais ersatz (observez-le pléonasme volontaire), j'ai pris une claque avec Le Passeur d'Aurore. 

Exit Peter et Susan, place au désagréable cousin Eustache pour accompagner les deux autres frangins de la fratrie, Edmund et Lucy, dans de nouvelles aventures. 

Et la passation de "pouvoir" entre les aînés et les cadets réussis à merveille. Edmund interprète mieux que Peter le rôle de l'aîné, c'est un personnage plus complexe, plus torturé, qui évolue. Être le nouveau leader de son camp l'amène à plus de responsabilité envers ses hommes, il arriverait même à voler la vedette à Caspian auprès de ses dames. Lucy aussi trouve une place encore plus grande, ella a aussi ses démons, elle se rêve en sa sœur, belle et forte, avant de comprendre qu'elle a aussi des qualités propres à elle. N'est-ce pas à elle qu'Aslan s'exprime-t-il plus facilement, preuve d'une grande considération envers elle ?

Le prince Caspian ne fait pas tâche, relégué au rang de second rôle ne fait pas tâche et le cousin Eustache désagréable au départ de l'aventure trouve sa place dans l'équipe, c'est celui qui évolue le plus. 

Je pense que le troisième opus est mon préféré, on a toujours les mêmes récurrences que les deux premiers, les références au christiannisme, l'histoire narrée comme les contes de notre enfance, une pointe d'héroïc-fantasy, sauf qu'à ceci on peut y rajouter une bonne dose de maturité, d'originalité et une réalisation de très bonne qualité.

 Ma note Speed : SSSSS

 

 

Critique de Maël

Le passeur d’aurore est une histoire à la fantasy enchanteresse, un monde merveilleux qui fait rêver, mais ne m’a pas convaincu. J’aurais juste tendance à réserver cette aventure aux enfants. Le ton constant de la narration, digne des plus intenses comptines de colo au coin du feu, a suffit à m’énerver. La forme ne fait pas tout, la confiture ne prend plus, sans réelle intensité dans le fond de l’histoire la crédibilité est pauvre. Les personnages le sont autant, dénués de tout relief et interprétés sans succès. L’histoire frise la nullité, la quête des 7 épées m’a fait sourire, en vingt minutes top chrono les protagonistes tombent dessus une par une par hasard, le reste de la trame est rachitique et souffre de trop peu de rebondissements percutants… 

Mais tout ça ne choquera pas les plus jeunes qui seront comblés par un monde magnifique, dépaysant, plein de magie et de légèreté innocente. Les autres seront peut-être rassasiés par les effets spéciaux 3D déments, dans des scènes de combats navals et d’animations franchement bluffantes ! 

En revanche on pourrait se passer l'aspect religieux un peu excessif. Même si comme toujours la réflexion sur la tentation et autres vices est bienvenue, d'autant plus qu'elle est mise en scène avec finesse et simplicité. L'insistance sur fond de cathéchisme avec le tout puissant Alsan, qui veille sur nous non-loin de son paradis, et tout et tout, non-merci. 

Pour finir ce troisième volet reste un très bon divertissement aux plus jeunes. 

 Ma note : SSSSS

 

Critiques des autres volets de la saga des Narnia

Le Monde de Narnia : Le Prince Caspian

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