Festivals

Indochine, les aventuriers de Carhaix


 

 

Nicolas Sirkis nous a accordé une conférence de presse exclusive... Lisez plutôt.... ! 

 

Vous avez quasi battu un record, avec le stade de France. A Carhaix ce soir, une foule en attente d'un concert mémorable... Ca vous motive ?

C'est horrible, parce que tout le monde nous avait dit que les Vieilles Charrues c'était énorme, mais ca nous paraît petit... Mais c'est sûr que ça nous motive. Je pense que le Stade de France, c'est un peu le concert mémorable de notre vie... Tous les gens qui y ont assisté, et nous même, avons eu un peu de mal à s'en remettre... On a vécu ça assez incroyablement, mais chaque concert est important et doit bouleverser notre vie, alors on attend ce soir avec impatience... Le public qui nous suit nous a donné la possibilité de faire le Stade de France. On a quand même pu installer la plus grande scène jamais installée là bas, avec un prix des places modéré. Le public n'est pas une vache à lait, et on est sur cet état d'esprit.

 

Au Stade de france, vous étiez devant votre public, alors qu'ici, c'est un vrai public de festival... Qu'est ce qui va changer sur ce concert ?


Un public de festival n'est pas forcément acquis, mais au stade où on en est, on connaît notre truc. On a jamais joué autant en Bretagne, on a joué 4 fois à Nantes, et on est prêt pour Carhaix...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qu'est ce qu'on attend d'un public lors d'un concert comme celui-ci ?

C'est plutôt le contraire, c'est le public qui attend quelque chose de nous, mais on va tout donner, comme d'habitude...

 

Et le secret de votre longévité ?

La drogue! Toutes les drogues possibles et inimaginables, la première, la passion.

 

Quel regard vous portez sur la scène musicale française ?

On reçoit tellement de CDs de jeunes groupes, qu'on essaie de faire jouer en première partie. Nous on préfère la scène peu connue, ce qui est dommage, c'est qu'il y a beaucoup de talents qu'on connaît peu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et des groupes marquant ? 

J'adore Gaetan Roussel, j'ai son dernier album. General Electriks, et sinon les Wampas qui ont ouvert le stade de France, ou encore Gossip ! 

 

Quelle image vous portez sur les médias aujourd'hui ?

Le problème, c'est les médias qui ont une image de nous. Pas forcément juste, ou fausse. Là on reste le seul groupe qui a rempli le stade de France, alors qu'Indochine, c'est pas que ça... Mais sinon, je pense qu'on ne fait pas partie des groupes s'étant servi des médias pour évoluer, et c'est une fierté...

 

Est-ce qu'il y a un moment ce soir, où vous allez encore faire grandir le show ?

Il n'y a aucun temps morts, y'a des moments importants, comme quand je fais allumer tous les téléphones portables et où le ciel s'étoile... Il y a des trucs qui se passent, vous allez voir!

 

Les impressions avant ce moment ?

C'est juste magique, mais le pire moment c'est maintenant... Mais ça ira mieux dans une heure et demi.

 

Sur la pochette de l'album, on voit beaucoup de visages, comme les Poilus, mais aussi Lenine, Patty Smith ou David Bowie. Il est où le lien?

C'est une sorte de panthéon personnel, de ce qui nous a influençé, révolté, ému. C'est ce que j'ai pu traversé ces 30 dernières années... Je pensais qu'il était temps de faire ce dernier album.

 

Tu parles dans une chanson des artistes français que tu as l'air de peu apprécier, tu sous entends des gens en particulier ?


Bien sûr, je pense que politiquement, en ce moment, il y a une caste qui a le pouvoir, qui dit des choses complètement fausses puisqu'elles font le contraire... Le problème c'est le mensonge, c'est tout.

 

Les projets d'Indochine pour la suite ?

Vacances, et mixage et montage du DVD du stade de France... mais rien n'est encore écrit !

 

Et justement, Nicolas Sirkis romancier...? Envisageable ?


Oui, bien sûr, c'est faisable, je suis en train d'écrire le journal de bord de la tournée, et on va essayer de faire un truc, bien sûr. On va se concentrer sur le dvd, et on verra par la suite...