Festivals

Saint-Nolff 2010 : une dixième édition très Rock’n Roll


 

En utilisant Rock’N Roll, ce n’est pas forcément du style musical dont nous parlons, mais de l’atmosphère ambiante. Certes, nous sommes le 11 septembre, les étudiants ont repris els cours, c’est la fin de l’été et donc la fin des vacances, mais alors tout le monde ne l’a pas vraiment supporté.

Les photos sont disponibles sur la galerie photo du Speedweb !

 

 

Si l’on parle musique, le festival aura plu au plus grand nombre (parmi ceux encore capables d’écouter). Ska-P a bien entendu retourné le public et Le peuple de l’herbe a su captiver les quelques courageux déjà présents, à l’heure de leur passage…

A notre grande surprise, Deus n’auront pas su trouver cet équilibre entre eux et le public.

Musicalement ce n’était pas tout à fait clean, un peu brouillon, mais le style « Deus » mérite tout de même le détour. Nous espérons vraiment les recroiser sur un autre évènement, cela sera peut-être différent.

Concernant Jamaica et Lyse : le premier groupe est une découverte nationale, le deuxième est notre groupe local qui monte doucement. Leur public est là, ils ont de l’énergie à revendre, encore quelque chose à défendre, et rien que pour cela, ça vaut le coup de venir les voir. Le groupe Lyse sort d’ailleurs un album qu’il propose sur internet ou pendant leur concert, pour le moment. 

 

Parlons un peu des festivaliers maintenant. C’est bien d’eux que l’on parle lorsqu’on emploie le mot « Rock’n Roll ». À l’heure de la rédaction de cet article (22h15), les cadavres humains sont quasi aussi nombreux sur le sol que les verres de bières. Il en deviendrait presque difficile de faire deux pas sans marcher sur une main ou les cheveux d’un jeune complètement démâté. Mais ce qui est bien à Saint Nolff c’est qu’il y a de la place, et si vous ne pouvez pas atteindre votre tente, vous avez encore la possibilité de dormir à coté de votre bar favoris, au cas où... Nous écrivons cela sur le ton de l’humour, mais il y a malgré tout une ambiance un peu spéciale, où tout le monde n’est pas vraiment serein… Le service sécurité peut d’ailleurs en témoigner, ils sont… comment dire… très « énervés », parfois plus atteints que les festivaliers ! entre déboitages de bras et de mâchoires, on ne savait plus vraiment quoi regarder J.

 

Alors quand Etienne de Crecy annule son show, le public râle un peu, forcément, la moitié des spectateurs étaient là pour ça ! Ils étaient moins nombreux

Ceci étant, la plupart des festivaliers gardent le sourire, Parmi ceux ayant eu le courage de venir, nous en avons photographié quelqu’un, les clichés sont disponibles dans la galerie photo du speedweb, c’était un peu le moment privilégié, avant la reprise des cours ou du travail pour d’autres.

Hé oui, Saint-Nolff restera le festival qui sonne le Glas de la fin de l’été, des vacances et de l’insouciance estivale!