Festivals

Ils sont jeunes ils sont beaux ! Voici les Dodoz !


 

La troisième fois qu'Hélène les voit en concert, la seconde fois qu'on les interview. La première était un peu arrosée (après "le proche d'être le meilleur concert de tous les temps", à Lorient), mais dans celle-ci nous vous proposons des Dodoz bien frais! Bonne lecture !

 

 

The Dodoz : Salut ! Yo !

Speed : Donc vous êtes en pleine promo de votre album qui sort le 26 octobre. Comment s’est passé sa réalisation ? Vous êtes déjà dans un label qui n’est pas français.

Géraldine (chanteuse, bassiste) : Franco-écossais. En fait on a enregistré la première partie en septembre 2007, donc il y a deux ans. On a enregistré quinze titres dans les Landes. L’album n’est donc pas sorti tout de suite, nous on a continué, on a fait des concerts, on a composé de nouvelles chansons. Donc en fait on a refait une cession d’enregistrement en février dernier où on a encore enregistré 5-6 titres. Donc l’album c’est moitié-moitié.

À l’origine il devait sortir en juin, non ?

Jules  (guitariste) : Oh, tu sais, il a eu une dizaine de dates de sortie de prévues… Donc là on est contents qu’il sorte. C’est sûr de sûr.

 

En concert, tout le monde connait déjà les paroles de vos chansons par cœur alors que l’album n’est pas encore sorti. Qu’est-ce que ça vous fait ?

J : C’est vrai que c’est génial d’entendre les gens les chanter. Je ne sais pas s’il y a « tout le monde » parmi eux, mais il y en a quelques uns et ça fait plaisir qu’ils les connaissent déjà. C’est peut-être qu’on a beaucoup tourné sans album. On a fait beaucoup, beaucoup de concerts quand même.

G : Ca a beaucoup tourné par MySpace et par YouTube où ils vont voir les vidéos de concert.

Jules : Et c’est bien de voir que les gens peuvent suivre sans avoir besoin qu’une maison de disque mette dix mille euros pour la promo. C’est juste la musique qui parle, donc c’est cool.


Toutes les semaines, les vendredis si je ne me trompe pas, vous dévoilez sur MySpace une chanson qui sera sur votre album. Le public suit bien derrière ?

J : Oui, les gens écoutent. Et pour l’instant, les critiques sont vraiment positives, même si en général on ne laisse pas un commentaire pour dire « c’est de la merde ».

G : Si !

J : Ah, des fois, ouais. Mais sur notre MySpace c’est rare, ce sont plutôt les fans qui écrivent. Apparemment ça a plu.

 

La semaine dernière, vous étiez en concert à Niort et vous retrouviez Neïmo. Depuis combien de temps vous n’aviez pas fait un concert avec eux ?

G : C’était à Nevers en avril. Et avant il y avait eu toute une tournée dont Lorient, qui était la dernière date. Et là on était super heureux de pouvoir rejouer avec eux, même si on les avait vus entre temps.

 

Donc là, vous retrouvez la Bretagne, encore une fois.

J : Notre Bretagne préférée ! On adore vraiment ! Les concerts qu’on a faits à Rennes sont dans nos meilleurs souvenirs. Lorient c’est proche d’être l’un des meilleurs concerts de tous les temps. La Bretagne, c’est une de nos régions préférées.

G : C’est un des endroits où on se sent le mieux.


Et si c’est un de vos endroits, c’est peut-être grâce au public ? Qu’est-ce qu’ils ont de différent par rapport aux autres ?

J : Je ne sais pas si c’est parce qu’ils sont plus proches de la Grande-Bretagne mais ils ont un côté plus habitué au genre de musique qu’on fait. Rock on va dire indépendant.

Vincent (guitariste) : J’ai l’impression qu’en Bretagne ils sont plus motivés, même à la technique, ils font leur job à fond. Ils ne sont pas genre-méga-laxistes.

G : J’ai l’impression qu’ils ont une oreille et qu’ils sont plus intéressés par la musique en fait. Il y a plusieurs types de public : celui qui écoute sans rien dire, celui qui saute alors qu’ils n’en n’ont un peu rien à faire. En Bretagne, c’est mixé en fait. Ils mettent l’ambiance et en même temps ils écoutent ce que tu fais. C’est vraiment super agréable.

J : C’est un vrai bon public.

 

On a parfois des échos négatifs d’artistes qui considèrent que le fait qu’ils boivent peut-être un peu plus, et qu’ils soient peut-être un peu plus saouls, est un manque de respect envers leur travail. Vous en pensez quoi ?

J : J’ai déjà fait des concerts où j’étais bourré et où j’ai passé un super moment.

Vincent : Surtout qu’à Lorient, ils n’étaient pas bourrés. Ils étaient assez jeunes. 

G : J’ai pas l’impression que c’est bourré comme ivre-mort.

J : Et puis on a joué à Art Rock, aux 1929 aux bars en Trans à Rennes, et ils étaient bien bourrés mais ils n’étaient pas en mode relous. Quand on parlait, ils laissaient parler. Ils étaient respectueux, ils répondaient vachement s’ils entendaient un truc. Ils le remarquaient. C’est difficile à décrire. Même s’ils étaient bourrés ils faisaient attention à la musique, ils étaient réactifs et tout.


Sinon, d’autres dates dans le coin partout ?

J : On devrait revenir vers février-mars.

 

Autre question : sur le poster, qu’est-ce que c’est que cette bestiole ?

G : C’est un loup garou. C’est un ami à nous qui s’appelle Vincent qui est aux Beaux-arts qui nous l’a fait. La pochette de notre premier maxi, et la pochette de notre album aussi, tout l’art work qui va avec. Il bosse pas mal avec nous sur les tee-shirts et tout. C’est lui qui a créé ce truc.


Vous auriez un coup de cœur musical ?

J et G : Jamie T.

V : Fugazi.

 

Pour le concert de ce soir, quelque chose de spécial de prévu ?

G : Oui, on a un ami peluche qui nous accompagne ce soir : Petit Poulet !

 

Et bien dans ce cas, nous vous souhaitons un bon concert ainsi qu’à Petit Poulet !