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Renan Luce... Un voisin du Speed !


 

 

C’est avec une immense joie, une grande dose d’enthousiasme et un soupçon de nostalgie que Renan Luce, revient sur sa terre natale pour nous parler de ses débuts, de son passage aux Vieilles Charrues, de ses coups de cœurs, avant sa montée tant attendue sur les planches de l’Océanis… 

 

Tu as commencé par faire une école de commerce, puis tu es devenu auteur compositeur… Que penses tu de ton parcours jusqu’à aujourd‘hui ?

C’est vrai, il y a eu pas mal de chemin parcouru en peu d’années. J’ai la sensation que tout cela s’est passé très vite mais avec plein de petites étapes qui se sont enchainées rapidement. J’ai encore le souvenir qu’il n’y a pas très longtemps, il y a 3 ans, je jouais des premières parties…

Mais je ne me suis pas senti non plus parachuté du jour au lendemain. C’est une passion que je nourris depuis l’enfance, donc j’ai peu l’impression de vivre un rêve d’enfant et c’est pour ça que je me sens très bien aujourd’hui !

 

 

Il y a des gens qui t’ont poussé à faire ce que tu fais, de la famille ou des amis ?

J’ai toujours été bien soutenu par mes proches, d’abord ma famille quand j’ai commencé. Et mes amis ont été mon premier public quand je jouais dans des petits bars.

 

Parlons de Bénabar, lui aussi t’a beaucoup aidé, on vous a vu ensemble aux Vieilles Charrues, tu faisais ses premières parties… Comment s’est passée votre rencontre ?

En fait, on avait un éditeur en commun, et c’est par ce biais là qu’on s’est rencontrés.

À l’époque, il allait commencer sa tournée, alors il faisait des petits concerts à Paris tous les dimanches dans des petits théâtres, et il cherchait des premières parties et moi je commençais. Et c’est comme ça qu’on s’est trouvés !

Mais on ne se voit pas régulièrement parce qu’il est beaucoup sur scène et moi aussi.

 

 

Tes impressions sur les Vieilles Charrues de cet été ?

C’est un souvenir assez dingue ! Ca faisait longtemps que je rêvais d’y jouer, parce que c’est assez mythique pour moi et comme tous ceux de notre région. C’est LE grand rendez vous pour la musique donc j’en rêvais depuis longtemps et de se retrouver sur cette scène immense devant tant de gens, ça fait quelques palpitations quand même !

De plus c’était un peu un challenge pour nous, car on faisait des concerts tous neufs, on s’était arrêté de tourner depuis 1 an et on remontait juste sur scène pour présenter de nouvelles chansons. Donc ça avait un côté un peu casse gueule mais avec le public et l’enthousiasme des gens ça s’est très bien passé !

 

Si tu devais faire un duo avec un artiste, vivant ou mort, quel serait il ?

Pour le rêve absolu je dirais Paul Macartne ! C’est évidemment impossible, mais je suis très fan.

 

As-tu un album coup de cœur que tu écoutes en ce moment et que tu aimerais nous faire découvrir ?

Il y en a beaucoup !!!  J’ai découvert un gars qui s’appelle Julien Prat, qui n’a pas encore d’album mais qui a un Myspace sur lequel on peut écouter quelques extraits. Il a fait quelques premières parties avec nous et il a des compos vraiment géniales !

Après j’écoute beaucoup de choses différentes… j’écoute Madeleine Perrot qui est une chanteuse de jazz un peu folk et que j’adore. J’écoute beaucoup de folk d’une manière générale et des choses un peu plus vieilles comme Eliot Smith ou plus récentes comme Elvis Perking, les Beatles notamment en ce moment avec la sortie des albums re-masterisés.

 

 

Un bon souvenir, une anecdote à nous raconter ?

Il y en a plein mais le plus marquant, ça reste cette vie qu’on mène en communauté avec toute l’équipe dans le bus. C’est très agréable à vivre, parce que c’est différent chaque jour, et en même temps, il y a une routine très vivante qui se passe entre nous et qui est très agréable. C’est ce que j’aime le plus dans la tournée !

 

D’où viennent tes inspirations pour écrire tes chansons ?

Je pense que ça part beaucoup de l’imaginaire, de vouloir vivre quelque chose que je ne vis pas dans mon quotidien, et de m’amuser autour de ça. Il y a aussi au milieu, beaucoup de chose de ma vie, des lieux, des rencontres… mais le point de départ c’est avant tout l’imaginaire. J’aime bien endosser des costumes qui ne sont pas les miens et m’amuser, comme un conteur qui va se mettre à raconter quelque chose.

Ce que j’aime surtout, c’est m’amuser autour des mots et des histoires. L’envie de faire des chansons répond d’abord à une certaine esthétique que j’ai dans la tête, une petite bulle avec des trucs jolis comme un artisan essaierait de faire un beau meuble. C’est un peu ça l’idée !