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Izia, la déchainée des Indisciplinées

 

On nous avait dit qu'elle était malade: une bronchite. Ensuite on l'a vue sur scène. Et vu toute l'énergie qu'elle y a dégagé, on s'est dit que l'interview allait être compromise... Eh bien non! Nous avons pu la rencontrer! Et quelle rencontre...

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Speed : Alors du coup la bronchite, ça rend la voix rauque et c’est plutôt rock n’ roll non ?

Izia : Ouais mais y a moins de nuance et ça fatigue quand même plus vite !

 

 

Son premier album, Izia, qui doit s’être vendu à plus de 30 000 exemplaires aujourd’hui, s’est fait en quatre ans. Tout est en anglais. Pour la fille de Jacques Higelin ça a pu en surprendre certains, mais en même temps, vous imaginez la voir chanter ce qu’elle chante, en français ?

Elle a composé ses premières chansons, dont Life is going down et Hey Bitch à  l’âge de 13 ans. Ce sont des enregistrements live. Et ce n’est pas, comme dirait la demoiselle « un album construit pour être un album ». C’était surtout une partie de plaisir entre potes. Le groupe qui l’accompagne ? Des gens qui viennent et s’en vont. Mais c’est un groupe avec « toujours une belle harmonie ». Izia a toujours à ses côtés Sébastien qui compose et a toujours composé avec elle.

Pour l’anecdote : Antoine, un bassiste qui a joué avec elle au début, n’est autre que le machiniste de Caravan Palace (qu’on entendait commencer leur concert pendant l’interview !). Aujourd’hui, il est à fond dans ce groupe, mais s’entend toujours très bien avec Izia.

Les concerts, c’est ce qu’Izia préfère. Pour preuve, s’il n’y avait pas eu les concerts, il n’y aurait pas d’album. Ceux-ci sont toujours complets partout en France. « C’est génial, les gens viennent nous voir, par envie, donc c’est chouette ! ». Izia bouge d’ailleurs beaucoup (pas QUE sur scène !). Avant de passer par Lorient, elle a été à Landerneau et à Douarnenez. D’ailleurs qu’est-ce qu’elle en pense du public breton ??

 

Izia : « THE BEST ! C’est le meilleur, on est trop contents d’être revenus en Bretagne pendant trois jours. On avait déjà fait des concerts dans cette région avant, dont trois au même endroit, et c’était les trois meilleurs concerts du monde. La première fois ca s’est bien passé, et les deux autres fois on devait jouer genre 2 heures et demie tellement c’était à fond dans la folie ! Et ce soir pareil, c’était la folie et ça, ça vient vraiment de la Bretagne, il y a un vrai truc avec les bretons, le rock, les gens… Il y a un vrai contact, ils se donnent à fond, sans réserve.»

 

 

Speed : Et là, j’ai envie de dire, si Izia était un mec, ca serait Robert Plant (ex chanteur des Led Zepplin). J’ai raison ?

Izia : Capillairement oui ! (rires). Mais oui c’est sûr, j’admire énormément Robert Plant. Et oui, au niveau des influences y’en a surement dans la voix, dans les envolées lyriques et tout… Si j’avais été un mec j’aurais vraiment aimé être Robert Plant… OU Johnny Deep ! (rires)

 

  

 

Izia est une jeune fille qui a arrêté ses études à 15 ans. Non ce n’est pas le manque de motivation de la jeunesse !! Et non toute cette pêche qu’elle a sur scène ce n’est pas un jeu ! C’est vrai ! Elle a une rage incroyable, une énergie palpable lors de toute l’interview. Elle veut tout essayer, toucher à tout : Le cinéma, la mise en scène, l’organisation de soirées… « C’est important, il faut toucher à tout, tout faire à fond et prendre le risque de se prendre des murs ! ».

De notre côté on espère qu’elle ne s’en prendra pas de trop et qu’elle aura une carrière géante !