Festivals

Stuck in the Sound

 

 

 

Groupe découvert au festival des indisciplinées, connu pour son single Toy Boy.François, le batteur, nous a accordé une interview par téléphone.

 

Comment se sont rencontrés les membres du groupe ?

Par hasard. José et Manu, chantent en faisant de la guitare. On s’est rencontré dans une fête juste après le bac. José a ensuite rencontré Arnaud, en fac de cinéma. Moi je suis le dernier à être arrivé. José était une connaissance, que j’ai rencontrée d’ami à amis. Ca fait 6 ans maintenant.

Pourquoi Stuck in the Sound?

Quand tu fais un groupe avec des amis, et que tu joues régulièrement, à un moment tu as envie d’avoir un nom, déjà parce que les gens te le demandent. On a trouvé ce nom là assez évocateur, et il nous faisait penser à des noms de groupes des années 90 qu’on aimait bien. Et finalement, ça colle très bien. Stuck in the sound, coincé dans le son, c’était déjà notre état quand on a commencé à jouer ensemble, et qu’on a répété pendant des heures et des heures, voire des jours et des jours, puisqu’on avait la chance de le faire.

Qu’est ce que vous écoutiez comme musique ?

On a tous découvert le rock avec nirvana au milieu des années 90. On a tous des influences relativement différentes, mais on se retrouve quand même sur des groupes comme les Smashing Pumkins, les Pixies bien entendu, et puis plus récemment les Strokes, qui est un groupe qu’on respecte énormément.

Et justement, quels groupes actuels respectez‐vous mis à part les Strokes ?

Dans le même registre, il y’a The Rapture, on a pris aussi une énorme claque avec justice. En France plus particulièrement, on apprécie Hey Hey My My, Hopper, qu’on considère également comme des amis, et qu’on adore au niveau musical. 

On vous a vus en Bretagne lors du festival des indisciplinées. Quels souvenirs gardez vous de l’ambiance lors des concerts en Bretagne ?

On a joué plusieurs fois à Rennes, on a aussi joué aux vieilles charrues, à Châteaulin, à Morlaix… On garde pleins de souvenirs de supers concerts. Le public est vraiment chaud.

De quoi sont inspirés vos textes et qui compose?

La composition est assez partagée, de la musique au texte. Généralement les guitaristes trouvent des mélodies, et là on se trouve tous au studio, où il y’a un très long travail collectif de puzzle en quelque sorte, où on essaye de trouver l’ultime structure des morceaux, qui change vraiment à cette étape là. Cela peut prendre des mois. Les paroles, on s’en occupe en dernier, puisqu’on considère la voix comme un instrument qui fait des mélodies, et non pas forcément comme un porteur de sens. C’est José et moi qui écrivons les textes, mais l’ensemble est relu par tout le groupe. Chacun a son mot à dire. 

Que pensez‐vous de la scène francophone au niveau du rock ?

Ca doit s’entendre dans notre musique, on n’est pas fan de rock français. On a toujours respecté Noir Désir qui a fait de très bonnes choses. Mais par exemple, tu ne nous entendras sûrement pas chanter en français. D’une part parce que ça ne correspond pas à notre musique, et d’autre part parce qu’il a une certaine exigence dans la tradition de la chanson française, qui demande un intérêt porté au texte. On n’a pas envie de le faire, et on n’en serait pas forcément capable. 

Des concerts à l’étranger en projet ?

Pourquoi pas ? C’est vrai qu’on a eu l’occasion plusieurs fois de se produire à l’étranger, et ça semble assez important. On va essayer de faire le plus de dates possibles à l’étranger au cours des mois qui viennent et éventuellement lors de la tournée qui va suivre la sortie du prochain album, d’ici un an. 

Est‐ce que vous avez un coup de coeur à passer ?

Musicalement parlant, en coup de coeur on peut vous conseiller d’aller voir Hey Hey My My en concert si vous en avez l’occasion et aussi d’acheter leur album !