Festivals

FIL 2015 : Quelques rencontres

Après 5 jours de Festival Interceltique, je me rends mardi matin à l'Hôtel de Ville pour assister à une conférence de presse. En retard, je me fraye un chemin pour aller m'asseoir. « Mon dieu qu'il fait chaud dans cette salle ! ». Avec moi, une dizaine de journalistes.

 

Face à nous, se présente un premier groupe : Calan,  du Pays de Galles. C'est la 5ème fois qu'ils viennent au festival à Lorient. Ils sont passés par les USA avant de pointer le bout de leur nez en Bretagne. Ils sont venus avec leur  CD.  A la fin des questions, le groupe accepte de nous jouer un morceau : C'est une mélodie pour une amie qui travaille beaucoup pour la musique traditionnelle.

Puis vient  Rozenn Talec  qui nous présente son projet de chant des langues Interceltiques avec « Aon Teanga ». Le CD s'inspire d’une question qu'elle s'est posée : Pourquoi ne pas utiliser la langue Bretonne sur des airs de cabaret ou sur des musiques du monde? L'album parle d'histoires d'amour, d'événements qui se sont passés début janvier en France (NDLR: Les attentats contre Charlie Hebdo) mais aussi d’histoires d'enfants. Ils sont trois et ne parlent pas les mêmes langues d'où leur nom : « Aon Teanga : Trois Langues ». Ils composent avec des sons différents, des chants traditionnels avec des arrangements parfois nouveaux. Petit couac, leurs CD sont restés à Londres !! Mais grâce aux réseaux sociaux ils les auront le soir même. Juste pour nous, ils se lèvent et chantent à capela.

 

Ensuite c’est le tour de Nicolas Radin, habillé d’un costume trois pièces, qui dans le cadre du concours “Kitchen Music Lancelot”, nous présente son idée de faire de la musique sur un ring de boxe en tenue de soirée, le tout dans la joie et la bonne humeur, "l'idée étant de passer un bon moment" ajoute-il.

Yannick Le Mentec intervient ensuite pour nous présenter les concours de boules bretonnes et des jeux traditionnels bretons.  Avec lui, nous retrouvons Philippe Nestour, président de Skolig ar C’hoarioù à Quéven.  Le Festival c’est en effet de de la musique mais également des jeux.


Pour finir, Marie Eloy, une femme très souriante et motivée vient nous parler de son projet de mettre en relation les femmes dans leur projet professionnel. Elle est fondatrice du réseau social « Femme de Bretagne », réseau basé sur l’entraide qui  a maintenant 18 mois et compte 1800 femmes dans ses rangs..

Elle a choisi la Bretagne car « c’est une région idéale pour mettre en place des projets » et elle souhaite créer des liens avec d’autres régions et même pays. Le site « Femmes de Bretagne » étant exclusivement réservé aux femmes, un compte Twitter «Hommes de Bretagne » a été créé pour soutenir le projet.

Article signé Gwenn