Festivals

Blood+


 

C'est une série d'animation (50 épisoses) et de manga (5 tomes) de Asuka Katsura. Basée sur les romans éponymes écrit par Mamoru Oshii qui font, eux, suite au moyen métrage d'animation Blood, The last vampire.

Contrairement à Elfen Lied sa version anime n'est pas encore éditée en France, mais ses cinq tomes le sont bien.

 

 

 

Synopsis

Pendant la guerre du Viêtnam, une guerrière à la puissance monstreuse dévaste tout sans nulle distinction. C'est un véritable massacre. Monstres, soldats américains ou même d'innocents villageois y passent...

De nos jours, Saya Otonashi est une jeune étudiante, rayonnante, à la forme athlétique, elle vit paisiblement avec sa petite famille à Okinawa. En somme elle une ado tout ce qu'il y a de plus normale, si ce n'est qu'elle n'a aucun souvenir remontant à plus d'un an et qu'elle est atteinte d'une étrange maladie l'obligeant à se faire transfuser régulièrement...

Jusqu'au jour ou elle va se faire sauver des griffes d'un montre humanoïde (un Chiroptère), par Hagi, un mystérieux allié sortant de nulle part qui à l'air d'en savoir long sur elle et sur son passé trouble...

 

 

Manga

Généralement les mangas se lisent très rapidement, or ici chaque page est un condensé d’informations et de surprises, donc à lire posément, sans précipitation au risque de ne pas comprendre quelques subtilités de l’histoire, qui tient en cinq tomes consistants. En effet le format du manga en lui même est légèrement plus grand que la moyenne, les cinq tomes de blood+ correspondent facilement à 7-­‐8 tomes d’un Naruto. Mais contrairement à bien des mangas l’histoire prend toute son ampleur dès les premières pages du premier tome, l’intrigue commence se dévoiler, sans pour autant que l’on ne saisisse ses engrenages, qui nous sont révélés au fil des tomes avec brio, posant un rythme effréné sans aucun temps mort jusqu’à la dernière page du cinquième volume, où l’on prend déjà conscience, avec regret mêlé de satisfaction, que Blood+ vient de s’achever.

Cependant un petit point noir vient entacher la mise en page du manga, au découpage pourtant si parfait et propre, l’édition française fait un peu pitié à voir et décrédibilise le travail de l'auteur.

On se demande à quoi est payé le staff de Glénat, les traducteurs semblent parfois un peu simplets : au Japon quand on s’adresse à quelqu’un on utilise systématiquement un suffixe particulier après le nom de la personne à qui on s’adresse et suivant le lien qu’on a avec celle-­‐ci. Par exemple quand un frère s’adresse à sa soeur il dira après son nom –neesan, c’est une marque de politesse qui n’a pas d’équivalent en France, tenter de la traduire serait complètement insensé mais les traducteurs s’y sont pourtant attaché ! Autant dire que ça fait super lourd des « soeur saya », ou des « frêre riku »

Autre point noir affligeant, Charles a sa police d’écriture propre, lorsqu’il parle l’écriture est hachurée, l’effet est sympathique seulement cette police a été crée par des Anglais, or les anglais ne connaissent pas les accents ! résultat chaque accent est remplacé par un espace ! Une simple relecture aurait suffit à supprimer ce désagrément mais l’équipe d’édition de Glénat ne devait sûrement pas être payée pour ça…

 

 

L'anime

Si on devait qualifier l’adaptation de Blood+ en animé, jamais l’adjectif « mitigé » n’aurait autant de sens : le fascinant et l’ennuyant se partagent les 50 longs épisodes de l’histoire.

Le scénario du manga est excellent, celui de l’animé est globalement le même mais il a choisit d’approfondir pas mal de ses aspects, sympathiques bien que pas toujours captivants, ils mettent en place un suspense beaucoup plus intense que dans le manga. Par conséquent lerythme est carrément aux antipodes de la version papier, oubliez le rythme si haletant du manga qu’on en peine à le suivre, dans l’anime la lenteur et la vitesse se côtoient timidement sans se démarquer : on est scotché à l’écran durant un épisode sans se douter qu’on va s’ennuyer profondément dans celui qui suit. La frustration commence alors à s’installer avant d’être délogée à l’épisode suivant…

Les cinq tomes sont édités par glénat (voir site officiel ci-­dessous), quand aux épisodes ils ne sont pas doublés en français (et c'est temps mieux les doublages français valent rarement les originaux !), ils sont subbés (sous-­titrés par plusieurs team de fansub, par exemple vous pouvez les voir > ICI < et en bonne qualité s'il vous plaît !

 

Notes

Manga :SSSSS

Animé : SSSSS

 

Site officiel : BLOOD+