Festivals

Annie Cordy

 

Nous l’avions rencontré à Lorient lors de son passage au Palais des congrès. En plus d’avoir pu assister au concert où tout le monde s’est bien marré (nous étions les seuls jeunes dans la salle !), Annie nous a reçu dans sa loge et a répondu à toutes nos questions. C’est enfin là !!! On a ramé pour mettre en ligne cette rencontre, mais c’est fait, merci Mr B.

 

Bonsoir Annie Cordy, on a lu que vous aviez commencé par des cours de danse et de piano.
Oui des cours de danse, du moderne, du classique, de l'acrobatique et j'ai aussi fait du piano puis du solfège. J'en est fait deux années puis j’ai décidé d'arrêter le piano. Quand on est môme on est bête!

Et comment se sont passé vos débuts?

Et bien à mes début, j'ai commencé par les pieds avec la danse bien sûr, alors on faisait des galas de bienfaisance dans les hôpitaux pour les enfants malades et les personnes handicapées et mon prof ma demandé: "Pourquoi tu ne chanterais pas une chanson", et vu que moi à l'époque j'avais 10 ans j'ai dit oui. Alors je chantais des chansons que tout le monde chantait comme celles de Tino Rossi qui était le chanteur préféré de ma mère. J'étais très éclectique dans mes goûts.

 

Comment avez vous fait pour vous produire au Lido?
On est venu me chercher figure toi! Tu vois j'ai jamais rien demandé à personne, j'ai toujours été poussé par quelqu'un qui venait me chercher. Je travaillais dans le plus grand cabaret de Bruxelles et Pierre‐Louis Gerin qui était le directeur artistique du Lido cherchait une meneuse de revue. On lui a dit "Y a une petite en Belgique qui est bien tu devrais allé la voir" et il m'a engagé. C'est donc comme sa que j'ai débarqué à Paris pour mener la revu du Lido avec des plumes, des strass etc...

Avez-­vous eu peur lors de votre premier Olympia?
Bien sûr! Avec son premier Olympia, on a toujours la trouille, ou alors on est complètement inconscient. Si on va là-­bas comme on part faire son marché alors autant arrêter tout de suit
En 1981 vous avez reçue la médaille de Paris décernée par J. Chirac (premier ministre à l’époque). Racontez nous comment cela s’est passé.

C’était formidable! J’ai été très bien reçue, c’était très sympathique, il y avait Mr Chirac, Line Renault aussi, et un très beau buffet. C’était très bien!


 

Que pensez-­vous du problème de connexion entre la jeunesse et la société actuellement ?
Vous savez maintenant quand on donne une fessé à un enfant, on va chercher amnistie international. Je suis désolé mais moi j’ai pris des claques et des coups de bâton et je suis une fille très bien élevée, on peut m’emmener n’importe où, je reste à ma place.
Cependant il faut donner aux jeunes de quoi faire, c’est à dire leur donner un bagage. C’est aussi à la génération précédente de faire attention à ce que leurs enfants aient une éducation, aillent à l’école etc.…

il ne faut pas les laisser dans la rue. Allez à l’école pour apprendre un métier c’est très important! C’est aussi une histoire politique et moi je ne suis pas une femme qui fait de la politique car l’un dit cela et l’autre dit autre chose… on est un peu perdu.

Comment faites‐vous pour garder la pêche en toute circonstance?

Et bien j’ai une passion, c’est mon métier. J’ai la chance de partager le bonheur d’être sur scène, de faire partager ma bonne humeur à ceux qui viennent me voir et c’est très important pour moi. Il faut travailler même si je ne prend pas cela comme un travail à proprement parlé car une passion ça ne coûte pas! Je pense que les gens qui n’ont pas de passion dans la vie sont terriblement démunis.

 

 


Au faite! Qu’est‐ce qu’il y a sous le chapeau de Tata Yoyo?

Rien!!! C’est le vide!!!

Mot de fin

Je trouve votre initiative très bonne! Vous n’êtes pas les seuls car à Charles‐Roi il y a un garçon Belge qui essai aussi de faire du journalisme. Je trouve ça vraiment très bien !