Child's Play : La Poupée du mal

Après plus de 20 ans d’absence, Child’s Play : La Poupée du Mal est sortie ce 19 juin 2019. Pour les amateurs des films Chucky, la poupée psychopathe, ce fut une longue attente et c’est avec hâte qu’ils redécouvrent une nouvelle adaptation. Dans ce film américain de Lars Klervberg on y retrouve Aubrey Plaza, Gabriel Bateman et Brian Tyree.

  

Synopsis :
L'entreprise Kaslan vient de lancer une nouvelle ligne de poupées High-Tech connues sous le nom Buddi, ce qui la rend célèbre dans le monde entier : elle constitue le cadeau parfait pour les enfants. Karen Barclay décide de donner une de ces poupées à son fils Andy pour son anniversaire. Cependant, un dysfonctionnement va pousser la poupée à adopter un comportement agressif et psychopathe... Le cauchemar ne fait que commencer.

Alors que je m’attendais à une énième suite de la « saga Chucky », ce film m’a tout d’abord surpris.  Le contexte est entièrement différent. Là, la poupée n’est pas possédée par un tueur mais juste dirigée par une intelligence artificielle défaillante. Le fait que ce ne soit pas une vraie suite en elle-même mais plutôt une reprise complète du film d’origine m’a fait un bon effet et j’ai même trouvé ça original. Ce film reprend les origines et renouvelle en même temps le panel des films d’horreur.

Il mélange screamer et sait mettre les spectateurs sous pression.

Au début, même s’il n’y a pas beaucoup de dialogue, on comprend rapidement la situation. Le simple suicide du créateur de Chucky nous plonge directement dans l’univers et nous donne un avant-goût du film. 

Parmi les grandes différences par rapport aux anciens Chucky est que la poupée est en phase d’apprentissage. La poupée évolue tout au long du film et ce à travers le monde de l’adolescent Andy. La poupée apprend à être méchante car les adolescents sont dans un univers violent, même si ce n’est que fictif comme à travers des jeux, des films ou autre.

On suit donc l’aventure de Chucky ce qui nous tient en haleine. Pas une seule fois dans le film je me suis ennuyé. Le rythme de départ étant suffisamment dynamique et n’a fait que s’accélérer. Au départ il est difficile de se dire qu’on n’est pas du côté de Chucky. La poupée prend une mauvaise tournure du fait qu’Andy l’exploite d’une mauvaise façon. Au début du film je prends le parti de personne ou alors je prends celui de la poupée ce qui m’a donné une sensation de nouveauté pour moi qui ne suis pas forcément fan des films d’horreurs.

Tout en suivant un rythme croissant, notre cœur lui s’emballe en même temps. À partir d’un moment, le film prend une tournure différente. Tout d’abord, toute proportion gardé, on pardonne pour le meurtre du chat, puis il y a celui du petit ami de sa mère. Honnêtement ce qui m’a le plus choqué ce n’est pas sa mort en elle-même mais plutôt son déroulement. Il n’y a eu aucune censure pour sa décapitation avec la tondeuse, sans parler de sa fracture lorsqu’il tombe de l’échelle. Sa mort ne fut pas triste mais la manière dont elle s’est déroulée a réussi à me faire sursauter. La mort du concierge ne fut pas surprenante non plus, cependant celle de la voisine, mère du lieutenant Mike, fut horrible. Je me suis vite attaché à ce personnage alors ça m’a fait mal de la voir partir. C’est donc à partir de ce moment-là que j’ai commencé à voir Chucky comme un monstre et j’ai eu raison car la fin met bien en avant ce nouveau côté de la poupée. Lors du jeu dans le centre commercial tout se passe très vite. Les meurtres ne sont plus isolés mais multiples et a découvert, l’antagoniste devient un dieu de la technologie et a le plein pouvoir du centre commercial. Ce passage est tout bonnement spectaculaire, aucune censure visuelle, la bande son des décapitations n’est pas mauvaises et les interactions de l’antagoniste nous tiens totalement crispé, tendu. La scène finale de Chucky contre Andy pour jouer la vie de Karen m’a coupé le souffle. C’était très intense je me suis sérieusement demandé s’il y allait avoir une nouvelle mort. Cependant l’intervention du lieutenant Mike m’a un peu déçue et m’a paru un peu facile puisqu’il était censé être mort ou agonisant.

Malgré cette fin légère et facile le film était captivant, haletant. Entre les screamer de la bande son et les bruitages sanglants, ma tension était élevée. Les images et l’absence de censure ont rendu le film agréable à regarder en tant que film d’horreur. J’étais sceptique au départ sur le fait que ce soit un autre Chucky mais j’ai été satisfait du scénario, des graphismes et de la bande son. Je suis content de l’avoir vu, il est dans mon top 10 des films d’horreur.

 

Critique signée Morgan

 

 

 

 

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