Quantum Of Solace


 

Film d’espionnage américain britanique de Marc Forster

Avec : Daniel Craig (James Bond), Olga Kurylenko (Camille), Mathieu Amalric (Dominic Greene)

1h47min - 2008

Le synopsis

Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, 007 et M apprennent que l'organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu'ils avaient imaginé... Bond croise alors la route de la belle et pugnace Camille, qui cherche à se venger elle aussi. Elle le conduit sur la piste de Dominic Greene, un homme d'affaires impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation.

 

 

Critique de Sören

Quantum of Solace est la suite de Casino Royal, mais attention avoir vu ce dernier, n’est pas nécessaire pour la compréhension de l’histoire, pour ma part j’ai parfaitement comprit l’histoire sans l’avoir vu.

Dans ce nouveau James Bond, le célèbre 007 ce contente de tuer tout le monde et de poser les questions après……. Quoique sur ce dernier point il a aussi du mal, idée cadeau pour James, lui faire prendre des cours de communication.

On croirait se retrouver face à Rambo et non pas face à un élégant espion British. Sa majesté en serait offusquer de tant de brutalité.

Les “James Bond Girls“quand à elle, suivent le schéma habituel, c’est à dire : une qui meure et une qui survit. On peut d’ailleurs remarquer la présence de Olga Kurylenko, ce n’est pas la seule française du film (Franco-ukrainienne pour être précis) car le méchant l’est aussi il s’agit de Mathieu Amalric vu dans Munich et dans Le Scaphandre et le Papillon.

La fin du film est décevante pas de grosse bagarre comme la franchise nous avait toujours habitué. Pas nos plus de véritable duel entre 007 et le “méchant“ à part celui du langage, ils se lancent des vannes et des pics durant tout le film.

Ma note Speed : SSSSS

 

 

Critique de Maël

Quantum of Solace est la suite directe de casino royale, très directe, il débute quelques minutes après la fin de casino royale, son aîné et c’est une première, jamais un James Bond n’en avait suivit un autre, on sent déjà la volonté du réalisateur de trancher avec les anciens 007. En effet cette volonté ne s’arrête pas (du tout) à ce détail, par exemple jadis ″James bond″ rimait avec infiltration, multiples gadgets en tous genres etc.… mais aujourd’hui l’agent secret 007 n’est plus tellement secret car c’est davantage avec un bon gros AK47 qu’il se démène dans de grosses fusillades bien barbares et pas trop discrètes ! Cependant le côté Chuck Norristique : je me sors de toutes les situations catastrophes impossibles et inimaginables est lui très bien conservé tout au long du film qui est en réalité une succession interminables de scènes d’action pures, on a ″presque″ le sentiment que le scénario n’est qu’un prétexte aux nombreuses fusillades, courses poursuites, sauvetages de belles en détresses, séquences émotions… (Euh nan sauf ca en fait !)

Cela dit Daniel Craig incarne plutôt bien Bond, un Bond malmené par les événements, partagés entre ses intérêts ″professionnels″ (il se fait en quelque sorte virer par M) et personnels (il pleure –intérieurement bien sur, James Bond ne pleure pas à chaudes larmes !- sa défunte petite amie), et il va devoir faire preuve d’un peu de jugeote pour se sortir seul de ses situations désespérés…

Pour conclure, ce James bond marque une coupure dans la série (avec Casino royal) ce qui peut déplaire aux aficionados conservateurs mais le changement et l’évolution c’est la base de tout ! M’enfin ils auraient quand même pu nous laisser LA réplique cultissime de la série : on a même pas eu droit à la fameuse « je m’appelle Bond, James Bond !».

Ma note Speed : SSSSS

 

 

 

Retrouvez la critique de l'épisode précédent de James Bond :

Skyfall

 

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