Le Vilain

Comédie burlesque de Albert Dupontel

Avec : Catherine Frot, Albert DupontelBouli Lanners, plus...

Tous publics - 2009 - 1h26

Synopsis

Un braqueur de banque cherche à échapper à ses agresseurs. Il se retrouve dans le quartier de son enfance et repère la maison de ses parents : il pense avoir trouvé le refuge idéal. C’était sans compter sur sa mère qui découvre ce qu’il est devenu. Elle va tout faire pour le remettre dans le droit chemin… 

 

 

 

Critique de Sören

Du très bon Dupontel, qui signe son retour à la réalisation, plus vu ces dernières années devant que derrière la caméra. Une comédie portée par le duo de l'acteur/réalisateur et sa "maman" Catherine Frot, celle-ci "transformée" par la magie du cinéma en mémé pas si gâteuse que ça.

On rigole beaucoup des facéties de "salle gosse", de cet humour si particulier, si piquant mais malheureusement si rare dans le cinéma français. Le film commence à plein régime avant de se poser tranquillement dans la maison d'enfance du héros.

Du comique de situation où plusieurs seconds couteaux du cinéma français font leur apparition et apportent un supplément de folie à ce "grand bazar" qu'est déjà Le Vilain.

Dupontel signe ici un nouveau chef d'oeuvre, un film plus accessible que "Bernie", plus grand public et moins choquant. Une oeuvre bien au-dessus des traditionelles comédies françaises.

Ma note Speed : SSSSS

 

 

Critique de Yann

Albert Dupontel et Catherine Frot. Le fils rétif et machiavélique face à la mère calme et déterminée ; un face-à-face drôle et intéressant, servi par de bons interprètes. Ajoutez à cela un excellent Nicolas Marie (Mic-mac à tire larigot) dans la peau d’un docteur à l’allure de savant fou et d’autres seconds couteaux tels Philippe Duquesne (Les Ch’tis) ou Bernard Farcy (TAXI) que l’on prend toujours plaisir à (re)voir. Nous voici en présence d’une comédie bien sympathique, emprunte d’un humour « légèrement » corrosif, typiquement dupontellien . Bref, après BERNIE, LE CREATEUR & ENFERME DEHORS, Albert Dupontel nous revient en très grande forme pour son quatrième long-métrage (la séquence de l’handicapé escroquant les promoteurs est mémorable) et c’est comme ça qu’on l’aime. Un bon divertissement.

Ma note Speed : SSSSS

 

 

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