The Raid

Film d'action/combat de Gareth Evan Avec : Iko Uwais, Yayan Ruhian, Joe Taslim, plus... 2012 - 1h41 Interdit aux moins de 16 ans Synopsis Au cœur des quartiers pauvres de Jakarta, se trouve une citadelle imprenable dans laquelle se cache le plus dangereux trafiquant du pays. Une équipe de policiers d’élite est envoyée donner l’assaut lors d’un raid secret mené aux premières lueurs du jour. Mais grâce à ses indics, le baron de la drogue est déjà au courant et a eu amplement le temps de se préparer. A l’instant où le groupe d’intervention pénètre dans l’immeuble, le piège se referme : les portes sont condamnées, l’électricité est coupée et une armée d’hommes surentrainés débarque. Piégés dans cet immeuble étouffant, les policiers vont devoir se battre étage après étage pour avoir une chance de survivre.

 

 

 

 

Critique de Sören

Un film d'art martial dans la pure tradition du cinéma sud-asiatique, un blockbuster comme on les aime, c'est-à-dire musclé et survitaminé. Pas de temps mort, l'action est introduite dès le début du film et c'est parti pour 1h41 de fusillade, de combat à mains nues et de déambulation dans un immeuble de la banlieue de Jakarta.

Grand public oblige, le scénario est soumis à quelques banalités, sentimentalisme, liens familiaux venant s'intercaler dans l'histoire, présence de traîtres qui forcément se doit d'être le personnage le plus antipathique. À noter aussi la présence de nombreux "Red-shirts", personne à la durée de vie extrêmement courte dans un film et dont l'utilité est de prouver par leur mort à quel point les héros sont en danger.

Mais l'intérêt du film ne reposant pas là-dessus, on excusera bien volontiers ces quelques facilités. D'autant plus que le reste du film est d'un niveau de crédibilité tout à fait remarquable en témoignent sa bonne réception critique que populaire. Un film acclamée par la presse et les spectateurs qui lui vaudra le prix du public du Festival International du Film de Toronto 2011 (édition n°36), ainsi qu'une nomination au festival du film asiatique de Deauville.

Des personnages charismatiques et bien travaillés, un "méchant" introduit dans une courte scène qui démontre à quel point il est cinglé et sadique, une cruauté dont les héros du film auront à affronter.

Une esthétique très soignée sans grandiloquence, ni trop de ralenti ou de travelling, à part quelques effets visuels pour booster l'action. Une scène de "pétarade" vaut particulièrement le coup d'œil, car elle représente le film, efficace, divertissante et originale. Elle m'a fait penser à la tétralogie "Die Hard" et plus particulièrement au dernier volet : un max de sensation avec des outils simples.

Et là où l'intérêt est remarquable c'est que l'on est loin des films d'action américain du type "Expendables" où au bout de 20 minutes on sent que le staff n'est pas inspiré malgré 100 000 millions de budget.

Des scènes de combat très réalistes, spectaculaires et faisant toujours mouche, preuve d'un réel travail de chorégraphe, et amenées par des artistes indonésien en la matière comme Iko Uwais, Yayan Ruhian, que l'on retrouvera sûrement à l'avenir dans des productions plus grand public. Ce film devant leur servir de tremplin comme d'autres avaient pu l'être pour Jackie Chan ou Bruce Lee.

Quelques petits points négatifs pour finir, une fin un peu attendue et alambiquée on s'attendait à mieux, et aussi - et là c'est le point qui rebutera certains personnes - c'est assez violent mais moins qu'un Saw ou un Paranormal Activity et bien plus divertissant. Et ce n'est pas du gore pour du gore, pas de démembrement à outrance ou de tonneau de sang déversé, juste un peu de morbidité pour donner du frisson !

Ma note Speed : SSSSS