Sex Friends


 

Comédie romantique de Ivan Reitman

Avec : Natalie Portman, Ashton Kutcher, Kevin Kline

1h45 - 2011 - Tout public

Synopsis

Entre "Sex Friends", il faut respecter quelques règles de base :

Ne jamais s’offrir de cadeaux.Ne pas dîner en tête à tête.

Accepter la concurrence.

Oublier le mot "chéri(e)".

Toujours partir avant le petit-déjeuner.

Et surtout, ne jamais tomber amoureux !

Est-ce bien clair pour Emma et Adam ?

 

 

  

 

Critique de Maël

Encore une nouvelle comédie romantique made in USA, après le plan B (critique ici ) qui n’avait pas brillé et avait sombré dans l’oubli aussi vite qu’il était arrivé, on remonte du trou ou on creuse encore ?

Force est de constater qu’au moins le contexte de l’histoire est mieux ficellé, et mieux choisi avant tout. Ici Ivan Reitman a misé sur une question plus réaliste et sensible qui turlupine les couples d’aujourd’hui. L’amour le vrai, ou juste celui qui nous rassure en nous évitant une solitude déprimante ? Tout tourne autour de cette petite question lourde de conséquences, et qui torture les deux tourtereaux, mais lapins serait peut-être plus approprié…

Natalie Portman convainc sans peine dans son rôle de femme médecin repliée sur elle même, refoulant ses sentiments, ne pas se lier pour éviter la souffrance d’une rupture trop probable. Ashtone Kutcher n’est pas mauvais non plus et y on croit presque. Les seconds rôles sont misérables, grossiers et loin d'être crédibles, on rentre dans des délires trop irréalistes pour être percutants. On reste sur une impression étrange de ne pas être dans la même galaxie, je ne sais pas s’ils ont goûté des champis américains avant de pondre certains de leurs dialogues, mais ça en donne clairement l’impression.

La mise en scène globale est crédible même si elle se calque à l’identique sur le schéma de base de la comédie romantique, ce qui rend la trame affreusement prévisible. Aucune innovation ne se risque à venir nous surprendre, mis à part quelques dialogues crus qui s’efforcent de nous faire décrocher un sourire. Le reste n’est pas perturbé une seconde par les balbutiements du couple, malgré de vains efforts scénaristiques, il stagne très rapidement, et l’ennui vient avec. Franchement la bonne majorité des péripéties m’ont navré, heureusement un peu d’humour (quand il n’est pas moisi, en gros une fois sur trois) rattrape tout ça de justesse. On nous sert du 100% réchauffé sans rougir une seconde, à croire que son public, dont je ne dois pas faire partie, ne se lasse pas de voir et de revoir les même films.

Ma note Speed : SSSSS

 

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