Everest

Titre :Everest

 Date de sortie :23 septembre 2015

 Durée :2H02

 Avec :Jason Clarke, Jake Gyllenhaal, Sam Worthington, Keira Knightley, Josh Brolin, Robin Wright, Emily Watson, John Hawkes, Michael Kelly

 Nationalité :Britannique, américain, islandais

 Réalisateur :Baltasar Kormákur

 Genre :Aventure

 

Synopsis :

Inspiré des événements désastreux de 1996, le film suit deux expéditions sur le Mont Everest, confrontées à de violentes tempêtes de neige. Chaque grimpeur devra lutter pour sa survie, se surpasser et se battre contre cette force de la nature pour atteindre le toit du monde.

 

Réalisateur

Baltasar Kormákur est un acteur, scénariste, producteur et bien sûr un réalisateur islandais qui a commencé sa carrière dans le monde du théâtre. D'abord diplômé de l'Académie des Arts d'Islande, il met en scène et joue plusieurs pièces classiques comme Hamlet ou bien quelques comédies musicales(Hair, The Rocky Horror Picture Show).

 

 

S'intéressant au 7ème Art, il s'illustre d'abord en tant qu'acteur mais se fera réellement connaître grâce à son premier film 101 Reykjavik en 2000 qui fut un succès critique et commercial en Islande. De la comédie au drame puis au thriller, ses films s'approchent de plus en plus d'Hollywood caractérisés par un casting de stars : Diane Kruger, Mark Walhberg, Denzel Washington à partir de 2010 avec Etat de choc. Mais LE casting de stars atteint le sommet dans son dernier blockbuster Everest: Jason Clarke, Keira Knightley, Jake Gyllenhaal, Sam Worthington, Josh Brolin et d'autres... Ca fait beaucoup certes, mais est-ce que quantité = qualité ? Voici ma réponse...

 

Critique :

J'avais peur de voir ce film et de retrouver les clichés hollywoodiens des films catastrophes : des personnages principaux se battent contre la nature, pendant que des centaines de personnes meurent et que le monde entier s'écroule, eux restent et survivent à la fin. Happy end, les héros sont en vie (mais pas tout le monde quand même mais on s'en fout, les gentils sont en vie, donc on est contents). Vous voyez le schéma ? (et c'est mieux aussi s'ils sont américains).

Everest, c'est un nouveau genre de blockbuster qui conserve son marketing de masse et qui prétend vendre du grand spectacle avec des FX pendant 1H. Soyez déçus si c'était du pur entertainment que vous recherchiez en achetant votre billet.

Pas de héros, pas vraiment d'action, pas forcément impressionnant mais terriblement sobre. Ce film nous présente simplement des personnages lambdas, des alpinistes en quête de leurs rêves : pour la rédemption, la recherche identitaire ou simplement pour la passion, chaque protagoniste représente une des raisons de grimper cette montagne.

Même si tous les comédiens jouent justes dans leur rôle, cette masse de personnages dans cette expédition peine à créer de l'empathie et donne l'impression de regarder un documentaire pendant la première heure. Car ce que le film présente surtout, c'est l'Homme contre la nature, et pas un héros contre la nature. De ce fait, beaucoup de membres prestigieux du casting ne sont pas mis en avant, ce qui va à l'encontre du système hollywoodien.

Niveau réalisation, c'est un sans faute de la part de Kormákur qui parvient à créer une véritable sensation de vertige appuyée par une BONNE 3D qui donne de la profondeur aux plans. Enfin.

Aux allures de docu-ciné, Everest va à l'encontre des films catastrophes et propose une réflexion sur notre condition humaine. Baltasar Kormákur parvient à dégager une véritable sincérité et humanité à travers la sobriété, un message à adresser aux blockbusters actuels ?

 

Note speed: SSSSS

Florian

 

 

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