Star Wars, épisode III: La revanche des Sith

Titre : Star Wars Episode III: La Revanche des Sith (Star Wars Episode III: Revenge of the Sith)

Date de sortie : 18 mai 2005

Durée : 2H20

 

Avec : Hayden Christensen, Ewan McGregor, Natalie Portman, Ian McDiarmid, Samuel L. Jackson, Christopher Lee, Kenny Baker, Anthony Daniels

 

Nationalité : Américain

Réalisateur : George Lucas

Genre : Science-fiction, action

 

Synopsis :

La Guerre des Clones fait rage. Une franche hostilité oppose désormais le Chancelier Palpatine au Conseil Jedi. Anakin Skywalker, jeune Chevalier Jedi pris entre deux feux, hésite sur la conduite à tenir. Séduit par la promesse d'un pouvoir sans précédent, tenté par le côté obscur de la Force, il prête allégeance au maléfique Darth Sidious et devient Dark Vador.
Les Seigneurs Sith s'unissent alors pour préparer leur revanche, qui commence par l'extermination des Jedi. Seuls rescapés du massacre, Yoda et Obi Wan se lancent à la poursuite des Sith. La traque se conclut par un spectaculaire combat au sabre entre Anakin et Obi Wan, qui décidera du sort de la galaxie.

Critique :

De toute la saga Star Wars, cet épisode III est sans aucun doute un des meilleurs.

Et pourtant la prélogie avait plutôt mal commencé avec La Menace Fantôme, qui contenait un bon lot de défauts dans son écriture scénaristique et qui pouvait décevoir les fans de la trilogie originale.
Trop de lenteurs, trop de discours, pas assez d'action, personnages/scènes inutiles... Il est vrai que George Lucas a complètement changé sa façon d'écrire ces derniers épisodes en se concentrant énormément sur la politique, un des points faibles de La Menace Fantôme (selon les fans...). Il le dit et il le montre, les films sont fortement inspirés de la Seconde Guerre mondiale pour construire sa saga. Avec ce souci de réalisme, facile de reconnaître le chancelier Palpatine en tant qu'Hitler de la galaxie quand il accède au pouvoir de la même façon et sous le même titre (si ça ce n'est pas fait pour vous faciliter la tâche...). La République se fait remplacer par un Empire et est dirigé par un empereur, simple à comprendre non ?

L'idéal de ces trois épisodes n'est pas de montrer seulement comment Anakin Skywalker est devenu Dark Vador mais aussi de montrer l'arrivée d'un Empereur aux commandes d'une galaxie toute entière.

Ce qu'il faut comprendre, c'est que cette prélogie n'a tout simplement pas les mêmes ambitions de la trilogie : George Lucas veut expliquer sa saga, pas nous plonger dans une folle aventure car qui dit aventure dit inconnu, or ici, tout le monde sait déjà comment se termine l'histoire.

Mais la principale déception est surtout reliée au personnage d'Anakin, futur seigneur Sith, destiné à passer du côté obscur. Son évolution est vivement critiquée car elle n'est pas badass. Oui elle ne l'est pas, c'est sûr. Et alors ? Ce personnage est un être humain, pas un ouragan qui déferle sur la galaxie dès sa naissance. Oui, son développement sur fond de fleurs roses est assez banal en soit mais c'est justement ce qui est effrayant lorsque l'on sait ce qu'il devient. Pas de quoi hurler au scandale donc.

L'Episode III a la lourde tâche de relier la prélogie à la trilogie et il le fait brillament.

Dès la première scène, le grand spectacle commence : une scène de bataille spatiale grandiose, tournée avec un long plan séquence entièrement numérique se déroule sous nos yeux émerveillés.

Avec elle, George Lucas donne le ton en marquant les esprits et en exploitant au maximum les effets spéciaux, véritable identité de la saga. Les scènes d'action se multiplie au cours du film, toujours filmées avec une grande maîtrise et toujours épaulées par un compositeur de génie, John Williams, qui a réussi à marquer plusieurs générations grâce à ses bandes originales mémorables et cultes (Jurassic Park, Les Dents de la Mer, Indiana Jones, Harry Potter...).

Instantanément, le réalisateur embarque avec lui le spectateur dans un voyage épique. Un voyage qui a ses moments de répit développant l'histoire bien sûr, et qui est intelligemment construit grâce au montage qui alterne constamment les points de vue entre Anakin et Obi-Wan. Tandis que ce dernier exécute les missions et combat les ennemis de la République, Anakin est de plus en plus rongé par la peur de perdre sa femme, Padmé. Ses démons du passé resurgissent (la perte de sa mère) et l'amènent de plus en plus vers le côté obscur. Comme quoi les épisodes précédents étaient loin d'être inutiles. Le rythme du film est alors parfait, et le temps passe vite, trop vite, jusqu'à aboutir à la scène finale.

Beaucoup attendaient avec impatience cet affrontement entre Obi-Wan et Anakin, le dernier acte avant la naissance physique de Dark Vador. George Lucas réalise ici le fantasme de millions de fans avec un combat grandiose aux allures mythiques dont on se souviendra pendant longtemps, très longtemps. Même si sa finalité est connue de tous, la scène est tellement maîtrisée, fluide et imprégnée de rage et de violence que l'émotion ne fait que s'amplifier. En plus de cela, encore avec le montage, la scène alterne avec un autre combat, relié par une formidable musique de Williams, qui rend cette épisode plus épique que jamais.

Ce dernier épisode établit un lien solide avec la trilogie originale et devient presque le meilleur de la saga en jouant à fond la carte du grand spectacle.Amoureux de la saga, la prélogie de Lucas a beau avoir beaucoup de défauts plus ou moins haï a tort, elle contient énormément de scènes et de personnages d'anthologie qui nourrissent aujourd'hui encore la pop-culture. On ne peut que se laisser emporter par notre émotion dans cette conclusion classique mais efficace.  

 

Note: SSSSS

Florian

 

 

 

 

 

 

 

 

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