"Dans la peau d’un autre" de Xavier Müller
Parfois les rêves ne devraient pas se réaliser... |
Quand il rouvre les paupières, Max conduit une voiture lancée à pleine vitesse sur l'autoroute. Il fait jour. Sur le volant, les mains ne sont pas les siennes. Dans le rétroviseur, ce n'est pas son visage. Max s'est réveillé dans la peau d'un inconnu. Pire, dix ans se sont écoulés dont il n'a aucun souvenir.
Un inconnu qui n’est autre que scientifique en... neurobiologie !
Maxence se retrouve obligé de prendre la vie, les amis, le travail de ce scientifique en à peine quelques heures, de s'adapter aux technologies qui ont évolué pendant ces dix dernières années.
Comment Max a-t-il pu perdre les dix plus belles années de sa vie en l'espace d'une seconde ? Qui l'a attiré dans ce cauchemar ? Et surtout, est-il encore possible d'en sortir ?
Pour les féru de science et/ou surnaturel, tous à vos livres !!!
Entre perte d’identité, révélations sur l’hypnose, le labyrinthe du cerveau et de la mémoire,… le mélange de scientifique et de surnaturel est exaltant !
Xavier Müller est aussi docteur en sciences et journaliste scientifique. On comprend donc que le sujet de l’hypnose soit traité avec beaucoup d’aisance. Un sujet qui intrigue beaucoup, et même après la lecture de ce livre, certains resteront sceptiques sur cette étrange pratique.
La perte ou le changement d'identité est le sujet principal du roman, et j’ai adoré !
Le thème de ce roman est réellement original et, mêlant science et fantastique, nous partons à la découverte des méandres de l'esprit. Qu'est-il arrivé à cet étudiant et comment expliquer cette décennie de trou noir ?
Xavier Müller a su attirer le lecteur grâce à des termes simples, à nous expliquer dans notre jargon un domaine scientifique compliqué. Son écriture est fluide et ne laisse pas de place à des lourdeurs inutiles dans le récit. Nous suivons la recherche de ce passé oublié de Maxence avec sa patience, ensemble. Et on ne s’y perd pas ! On rentre dans le jeu, on mène l’enquête avec Maxence, et on a hâte de comprendre ce qui lui est arrivé !
Critique signée Garlonn