Vieilles Charrues 2010 - Derrière la scène

 

  

Les Vieilles Charrues, une usine qui n'est pas prête de délocaliser en Chine ! Ca tourne du tonnerre, et derrière la scène et les grilles du festival, une équipe aux manettes qui connaît parfaitement son truc.

Avec plus de 240 000 festivaliers attendus en 4 jours, les charrues se maintiennent au rang du plus grand festival européen ! 

 

Le festival des vieilles charrues, c'est d'abord 5200 bénévoles, qui s'activent des mois à l'avance et pendant 4 jours autour des bars, des frites et des saucisses. Autour de la logistique, des artistes et du catering. Vous avez dit Fourmies ? 

En effet, avec plus de 45 000 personnes jeudi, pour Muse, 48 000 vendredi et 53 000 samedi et dimanche, vous ne rêvez pas, ce n'est plus une organisation, mais une véritable usine qui se trame des les coulisses de ce festival. 10 millions d'euros de budget de fonctionnement, 3,2 millions de budet artistique, on joue dans la cour des géants. 8 hectares de prairies, 11 campings, plus de 1000 artistes et techniciens... 

 

En parlant des bénévoles, ils travaillent pendant 4 jours autour de 40 000 baguettes de pain, plus de 20 tonnes de frites, et 22 km de saucisses, 12 tonnes de viande, 20 000 crèpes, et 100 000 L de bières... 

L'eau ditrisibuée gratuitement sur le site correpond à 13 500 bouteilles plastiques et le son équivaut à 450 KW, répartis sur 2300 mètres carrés de scène! Les artistes eux, cette année, n'ont pas trop fait de folies quant à leurs demandes sur les fiches techniques... Des pâtes et du poulet pour Dutronc à 17h... Pas de viande, seulement du poisson à écailles et à nageoires pour Souchon...Un jeu de carte des 7 familles pour Tagada Jones... 12 timbres et 12 cartes postales pour Phoenix... 6 paires de chausettes noires et boxers pour Muse... Pas de chocolats, ni gateaux pour Julian Casablancas qui préfère garder la ligne !

 

 

Enfin, des chiffres, des bénévoles, des frites, des techniciens, et des artistes, le tout parfaitement bien rôdé, voilà qui fait sans doute, et qui fera encore, on l'espère, la grande réussite et notoriété du festival le plus connu de nos contrées bretonnes...

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