The big day The Cure entre en jeu, on en a un qui est déjà dans tous ses états mais il n'y a pas que lui! Cerise sur le gâteau Robert Smith viendra en conférence juste après le concert, ça va être un sacré bordel ici ! Découvrez toutes les photos dans notre galerie "Vieilles Charrues 2012"

 

Aujourd’hui, pas mal de chose, Thomas Dutronc, Métronomy, Other lives, Bloc Party, Youssoupha, M83 et bien d’autres…

En presse, c'est assez lent en ce début d'aprèm, la web télé des Vieilles Charrues a plutôt la part belle en ce début de journée, ils sont chez eux aussi, alors on attend le début des interviews et allons voir Other Lives, un peu redondant, pas mauvais certes, un vrai univers mais c'est un peu long quand même (oui Ludo, pour Cure plus que 6h, pfff)

 

  

Other Lives

Brigitte: entrée sur scène mystérieuse. Mélange de voix intéressant, mais pop un peu trop sucrée. Trop girly, un peu énervant quoi !

Par contre, très bonne conférence pour elle, très à l’aise et une grosse pêche donc on peut dire qu’elles sont sur scène comme dans la vie ! (retrouvez l’interview ICI)

Youssoupha prend place sur la scène Kerouac, le public est impatient et l’arrivée du nouveau rappeur phare de la scène française déclenche une véritable hystérie dans le public, les refrains sont repris avec force et le mélange festif et textes plus ou moins combatifs enchantent un public assez hétéroclite finalement, les jeunes devant mais pas mal d’adultes et de familles lèvent les bras en l’air. Allez, plus qu’à mettre les poings serrés et la révolution aura peut être lieu un jour ! (ahahaha)

   

Brigitte et Youssoupha

 

 

 

Thomas Dutronc, qui va finir par devenir un habitué des Vieilles Charrues, a un show bien rodé et le fait de jouer avant The Cure sur la grosse scène ne lui fait rien du tout !

Soyons honnête, il sait ce qu’il fait le bougre, certains passages de guitares sont même très impressionnants. Il sait que le public va réagir et ce type de musique enchante à coup sûr une foule qui n’attend qu’une chose, danser et se marrer, donc ça l’a fait. Pas sûr que les 3 premiers rangs, aient ressentit la même chose !

Scotchés devant les barrières, les fans de Cure ne sont pas très réceptif et c’est plus une corvée pour eux et l’attente devient très longue avant l’arrivée de leurs protégés !

 

Bloc Party fera le strict minimum, show simple, les singles sont joués, on met un max de titres un peu plus percutants pour que le public puissent réagir, rien de grandiose, une grosse déception, même si, depuis le premier opus, le groupe stagne artistiquement à notre goût depuis plusieurs années. Arrive enfin, le groupe tant attendu « The Cure ».

Plus de 2h30 de show, lumières parfaites, fumée à volonté sur toute la scène, l’ambiance Cure est bien de sortie même si l’on peut regretter le manque d’imagination sur l’écran central (pas d’images, juste les membres du groupe filmés comme sur les 2 écrans latéraux).

Pas de Plainsong en intro, on reprend tape comme pour la tournée de « Wish », d’ailleurs, 8 titres de l’album seront joués (ça sent le remaster !). Tous les tubes sont joués, Close to me, Boys don’t cry, In between days, Just like heaven, Lullaby, High… Le public est ravi et eux sont heureux de jouer, on sent une sérénité chez Robert Smith (il accepte et sait maintenant que son statut d’icône est réel et il l'assume de plus en plus !).

 

 

Robert Smith de The Cure

Les fans sont satisfaits aussi, même si eux, ont peut être préféré le passage du groupe, il y a 10 ans (la presse et le public avaient été très critique sur la prestation du groupe) où celui-ci n’avaient joué que des titres dark.

Ce vendredi, des petites perles se sont glissées dans le répertoire de la soirée, Bananafishbones et Fight (Ludo est aux anges) ainsi que des versions impressionnantes de « If only tonight, The kiss, Trust, End et Play for today). La rencontre avec Robert Smith le soir en presse achèvera de mettre en lumière le nouveau statut du leader du groupe, bien plus à l’aise qu’à une certaine période et vraiment très sur de lui et de la valeur du groupe !

 

Robert sur scène et au studio presse