Poni Hoax

Un nouvel album pour une nouvelle tournée. Poni Hoax, sur scène depuis maintenant 10ans, reviennent avec un nouvel album plus pop et qui fait de l'effet! Et oui le Manège était quasiment plein! Rencontre avec Nicolas Ker (le chanteur) et Laurent Bardainne (clavieriste et compositeur).

 

 

Avec les photos de Benoit Fumery

 

Ça fait combien de temps ?

Laurent: on a fondé le groupe avec les autres musiciens il y à 10ans, on cherchait un chanteur et Nicolas est arrivé il y a 7ans.

 

Et pourquoi que des garçons...?

Les filles c'est souvent 'chiant ' dans un groupe, et il y a très peu de musiciennes qui savent jouer du rock'n'roll, je suis désolé de le dire. Si on avait rencontré une super musicienne pourquoi pas mais les quatre musiciens jouent ensemble depuis le conservatoire (de jazz) donc on a monté le groupe ensemble.

 

Les influences ?

Alors le jazz, le classique, le rock, la musique traditionnelle, tout quoi!

 

Sur France Inter vous avez dit que vous vouliez viser un nouveau public avec ce nouvel album...


Laurent: J'avais envie de voir des gens danser, donc ce qu'on se donne comme objectif c'est de donner la possibilité aux gens de danser.

Nicolas : Et si on a fait un album plus pop c'est aussi parce qu'on parle de la guerre donc d'un sujet grave.
Mais on n'est pas dans la dynamique de toucher un publique plus blond, plus moustachu, avec des revers à leur jean, on ne peut pas penser comme ça pour faire un album

 

Donc c'est un album plutôt sombre...

Laurent: Dans les textes oui mais ça a toujours été le cas dans les textes de Nicolas.
Nicolas : Mes textes sont plutôt sombres oui mais dans la vie ça va je suis pas trop sombre

 

Pourquoi un si grand écart entre l'album de 2008 et celui de 2013 ?

Que des galères.. De maisons de disques, de business. On aurait pu le sortir il y a trois ans, on n'est pourtant pas parti aux Caraïbes pêcher les crevettes, même si on aurait bien aimé!

 

Pour l'album de 2008 vous avez tourné pendant près de 2ans et demi, vous prévoyez une aussi grande tournée pour ce nouvel album ?

Ouais carrément, on aime bien tourner, on est un groupe de scène même si on aime bien aussi enregistrer des disques. C'est notre gagne pain quelque part, comme les disques se vendent moins ça nous permet de payer la facture d'électricité.

 

La grande tournée au Japon, aux États-Unis de l'album Images of Sigrid, ça vous a influencé quelque part ?

Directement non, mais indirectement si parce que c'est tellement grisant de se dire 'tiens je suis à Tokyo' et tout ça, que ça libère quelque chose. Ça te donne une certaine liberté, ça reste toujours magique de jouer dans un pays étranger. C'est une chance!

 

Pourquoi les chants en anglais ?

Ça sonne mieux, même si j'arrive à écrire en français. A part Noir Désir que je n'aime pas forcément mais que j'admire, c'est le seul mec à faire sonner le rock en français. C'est l'exception qui confirme la règle, le français ça marche pas pour le rock ça marche pour autre chose.

 

Dans vos paroles il y a pas mal de références littéraires...

J'ai toujours voulu être écrivain et musicien en même temps en fait.

 


Rechercher