La Femme

La plus attirante des femmes du moment c'est bien elle! Mêlant le post-punk eighties et le Gainsbourg avec des paroles provocatrices accompagnées de synthé tout ça dans un univers bien psychédélique, ça ne peut la rendre qu'irrésistible. Ce 'petit' groupe venant de Biarritz fait beaucoup parler de lui avec la sortie de son nouvel album Psycho Tropical Berlin,

Nous avons rencontré Sacha et Marlon les hommes de La Femme!

(Azilis et Anne)

 

Vous avez un problème avec les nanas parce qu'entre SOS Mademoiselle et La Femme alors qu'initialement vous n'êtes que des mecs on se pose des questions!

Ça nous inspire on va dire!

 

Il y a deux ans vous imaginez que ça allait prendre cette ampleur ?

On pensait que ça allait venir beaucoup plus vite, on pensait déjà être à Bercy là donc bon c'est un peu moins que ce qu'on pensait mais c'est déjà bien!

 

Vous espérez aller plus loin avec ce projet ?

Ouais aussi haut que Daft Punk et les Rolling Stones, peut être pas encore plus mais au moins faire de bonnes chansons et on verra. Juste histoire de marquer notre trace et qu'on nous écoute encore dans 100 ans. Là on cherche une grande surface, une grande usine comme les Velvet Underground dans la Factory où il y aurait nos studios d'enregistrements, nos studios de cinéma pour nos clips et nous on vivrait dedans on inviterait des gens et tout.

 

Vous vous imaginez aller aux vieilles charrues, dans des gros festivals ?

Dès le début avant qu'on ne fasse des lives je me voyais très bien jouer avec La Femme dans un gros festival avec genre 10 000 personnes et une grosse main en néon arrivant en rythme et tout. Et puis là on va tourner au Canada, en Allemagne, en Suisse...

 

Vos premiers clips c'est vous qui les avez réalisé, du coup la pochette de l'album c'est vous aussi qui l'a réalisé ?

Non en fait on a fait plusieurs pochettes pour l'album de notre côté mais on n'a jamais réussi a se mettre d'accord, du coup on a fait appel à une tierce personne (Elzo Durt). Mais si on s'était mis d'accord on l'aurait fait nous même, mais bon.

Les pochettes qu'on a fait sont à l'intérieur du double vinyle sorti aujourd'hui.

 

Vous êtes passé au Grand Journal, et vous avez joué Sur la Planche le titre par lequel la plupart des gens vous on découvert il y a deux ans, ça reste votre valeur sure ?

Non c'est le Grand Journal qui voulait qu'on joue sur la Planche. On avait réfléchi à plusieurs titres mais finalement ils voulaient celui là parce que c'est celui qui marque le plus l'esprit, et puis tout le monde ne le connaissait pas il y a deux ans.

 

Et les loges elles sont comment ?

Elles étaient cool, assez grandes mais rien de spécial juste 4 murs et une corbeille de fruit.

 

Votre univers depuis sur La Planche, il a évolué ? Vous pensez avoir touché votre but ?

Il devient de plus en plus précis, il y a plus en plus d'images, de visuel, plus de clips pour justement dessiner la structure de notre univers.

On commence, on a plein de projets encore, et quand on aura tout fini là on pourra dire qu'on a atteint notre but. Mais on peut avoir des projets toute notre vie. Là on a sorti notre premier album après on fera le deuxième, avec plus de clips etc.

 

Pourquoi avoir attendu autant de temps pour sortir l'album ?

Parce qu'on l'enregistrait, ça nous a pris vachement de temps pour avoir les bons sons, que ça nous plaise vraiment. Mixer l'album ça nous a pris 6 mois, on aurait pu le sortir plus tôt mais il n'était pas prêt. Ça nous a permis d'apprendre beaucoup de trucs aussi, comment s'enregistrer, comment produire un disque...

 

Les instruments, ils sont quand même assez originaux, ils viennent d'où ?

On aime les instruments originaux, les flutiaux, les cordes le thérémine, les synthés c'est pas un truc guitare batterie basse, là on peut partir dans tous les sens.

Ça justement quand tu produis un disque, tu n'as pas de limite, il faut trouver le bon son pour ce riff là donc tu vas tester plein de trucs pour voir ce qui est le mieux.

 

Depuis que vous avez commencé, il y a eu une émergence de groupes chantant en français vous vous sentez leader de cette vague ?

Il y a eu la vague des chanteurs en anglais avec les BB rockeurs et tout ça, et après le français est revenu. Mais nous, à l'époque, on chantait en français avec SOS mademoiselle; on a découvert Mustang qui chante aussi en français. Il y a toujours eu des groupes qui chantent en français on neb se sent pas rattaché à la scène de Granville, on a un peu notre propre truc.

 

Pourquoi la coloration blonde à vos début ?

Simplement pour plaire aux femmes.

 

Dernier mot : « aller choper l'album ça vous fera du bien! »

Le concert a débuté par « Dans le motu », La Femme a su mêler à merveille des rythmes dynamiques et nerveux en passant par des morceaux plus reposés. Alternant les morceaux avec une dimension psychédélique. Découverte en live du nouvel album Psycho Tropical Berlin avec le lancement de « packshot ». Le concert donnait une note de spontanéité et une fougue propre au groupe. Une originalité sincère et des morceaux frénétiques. Laissant a la fin du concert les rythmes imprégner les esprits. En bref, ces nouveaux morceaux ajoutent des couleurs au kaléidoscope de la Femme.

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