Griefjoy

 

Les spectateurs étaient présents en nombre, à Cosmao, ce vendredi 8 novembre, pour un concert, qui s'annonçait exceptionnel! A l'affiche: The Lanskies, Fauve, Superpoze et Griefjoy, un groupe niçois. Anciennement Quadricolore, ce groupe, rendu populaire grâce à son titre « Touch Ground », a électrisé la foule! Entre électro et rock fiévreux. Il fut une véritable révélation pour des auditeurs conquis.


 Quand et comment vous êtes vous rencontrés?

GJ: Alors on s'est rencontrés à plusieurs époques. Moi j'ai rencontré Billy, le guitariste, au collège. On a formé un premier groupe au lycée. Mais on était tous des amis d'enfance... Enfin c'est un peu compliqué. Mais on a tous baigné dans le milieu de la musique, on était au conservatoire...

 

Anciennement, vous vous appeliez «Quadricolor» pourquoi ce changement de nom?

GJ : On avait fait un groupe au début, on s'était dit: «on va prendre un nom ridicule, et on va voir jusqu'où on peut aller». On a été surpris de voir qu'en fait les gens s'en foutent finalement, et que ce n'est pas un obstacle. On est les même membres que le groupe initial, c'est juste qu'à un moment, on a eu envie de changer de nom. On voulait quelque chose de nouveau, de plus en adéquation avec ce qu'on proposait artistiquement parlant.

 

Quelles sont vos influences ?

GJ : Tous les groupes de rock, de pop de ses dernières années dans un style «indé». Je penses à Arcade fire, un groupe qui a sorti son album récemment, et que l'on cite beaucoup en ce moment car c'est vrai qu'ils nous ont beaucoup influencé. Ou encore Caribou, un groupe canadien, surtout le titre «Sun» qui est vraiment sympa ! James Blake, un anglais, ou encore Grizzly bear... Mais on est également influencé par pleins d'autres choses, notamment des musiques de films... Comme on a eu la chance d'être bercé dans la musique plus jeunes, on écoute pleins de choses et on se nourrit de tout ce qu'on peut. Ce qui donne un savoureux cocktail du nom de Griefjoy ! [rires]

 

 

Vous vous produisez, ce soir, en festival. Est-ce une ambiance qui vous plaît ?

GJ : Ouais, franchement! Après c'est un festival en salle, donc c'est quand même différent des festivals d'été où les gens sont en tongs... Ce qu'il y a de bien dans un festival, on peut aller voir un concert avec plusieurs groupes d'univers différents, et le public est venu un peu pour chaque groupe, c'est super! En plus, nous on ne pourrait jamais jouer dans des énormes salles comme celle là, sans les festivals! Enfin pour l'instant... [rires] En tout cas ça nous permet de jouer dans des grandes salles avec beaucoup de monde devant nous. Et ça c'est super!

 

Est-ce que depuis le succès de votre chanson « Touch Ground », vous avez constaté des changements dans votre travail et votre quotidien ?

GJ : Non. Pour l'instant on peut encore faire nos courses tranquillement! Par contre ça se ressent sur les concerts, on voit des gens qui commencent à connaître les paroles, qui sont content d'entendre une intro... Mais après dans la vie de tous les jours, c'est... GTA5 ! [rires]

 

Si vous deviez vous définir en 3 mots, ce seraient lesquels ?

GJ :Heu... On n'a pas le droit de prendre Grief Joy? Parce que ça ferait déjà deux mots! Je dirais «Rêves» comme rave' party, parce qu'il y a chez nous un côté très «transe». Je vous dirais ensuite «Voyages», parce que je suis poétique... [rires]Et puis je terminerais par «camaraderie» parce qu'avant tout c'est une histoire d'amitié ce que l'on vit ensemble depuis toutes ces années... Franche camaraderie !

 

 

Avez-vous des projets dont vous aimeriez nous faire part ?

GJ : On va sortir notre prochain single bientôt, on est en train de préparer ça ! Avec encore une fois des remix d'artistes, on a déjà annoncé un remix d'un groupe qui s'appelle Breton et un artiste éléctro qui s'appelle Agoria. Avec un beau petit clip aussi ! Et un EP, qui regroupera tout ça. Et puis plein de concerts. On compose aussi pour d'autres artistes, on fait plein de choses en ce moment ! Du coup on joue plus trop à GTA... [rires]

 

Si vous pouviez choisir un artiste ou un groupe avec qui vous feriez un morceau, qui choisiriez -vous ?

GJ :Pourquoi pas Rone! Parce qu'on a fait une cover de lui récemment à la radio, et pour nous c'est l'un des artistes électro du moment, qui est le plus moderne et qui produit une musique qui plaît beaucoup. Un peu influencé par Apparat, un allemand. C'est électro avec beaucoup d’harmonie, c'est très beau. J'aimerais bien faire un truc avec lui. Je vais l'appeler... J'ai pas son numéro. [rires]

 

Pour finir, écoutez-vous des groupes peu connus, que vous aimeriez nous faire découvrir ? 

GJ : Alors, il y en a plusieurs ! On joue à Paris à la maroquinerie bientôt, et on a invité des amis de Nice qui s'appellent Alpes, comme les montagnes! On travaille avec un groupe, We are much qui est en train de bien monter en ce moment... Et on a vu aussi un autre artiste électro qui s'appelle The Fackir... Allez écouter les filles!

 

Un dernier mot ?

Whou ! 

Audrey Belghit

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