A Place to Bury Strangers

La scène du manège accueille de plus en plus de pointures en matière de musique rock, notamment d'outre atlantique.

A Place to Bury Strangers est un groupe new-yorkais qui, depuis 2004, a su trouver sa place sur la scène du rock, particulièrement le rock psychédélique et le shoegaze. Le but est de créer un son tellement fourni et confus qu'il met le public en transe.

C'est dans le cadre du festival des Indisciplinées qu'Audrey, Justine et Aurélia les ont rencontrés...

 

Vous êtes considérés comme un des groupes les plus exceptionnels de New York. Vous sentez-vous prêts à conquérir le public lorientais?

On y compte bien. C'est vrai qu'on a tendance à nous appeler le groupe le plus fou ou le plus bruyant. Donc on espère provoquer le même effet ici.

Comment vous êtes-vous rencontrés et quelles sont vos  principales influences?

On s'est rencontrés à New York. Quand à nos influences, j'imagine qu'elles viennent de tout ce qu'on a pu écouter sur la scène New-Yorkaise pendant tout le temps qu'on a pris pour former le groupe. C'est quelque chose qui change, d'ailleurs, les goûts évoluent.

On vous classe souvent dans le style Shoegaze. 

Nous, pas tellement. C'est un terme qui est venu au milieu de tout je pense, avec tous ces groupes influencés par le début des années 90, ou le punk a évolué vers le Shoegaze. Mais nous ne tenons pas forcément à entrer dans cette catégorie en particulier. 

La comparaisons de nous attire pas forcément. Quand on est comparés à des groupes qu'on apprécie comme Joy Division, on pourrait penser que cela nous fait très plaisir. Mais c'est presque le contraire. On aimerait tout simplement trouver notre propre identité. 

On dit aussi que votre style peut s'appeler "le mur du son" à cause de son aspect bruyant dans la musicalité. Ne pensez-vous pas qu'il est plus difficile de créer des choses nouvelles, album après album, avec ce son-là?

On y arrive toujours, et c'est essentiel. La nouveauté arrive souvent de manière accidentelle, et c'est là tout l'intérêt et la source de l'enthousiasme, d'ailleurs. On reste intéressé par tout le background le plus "traditionnel" de notre musique, ce qui fait qu'il y a toujours de l'inspiration à venir.

Vous avez passé l'année en tournée en France. L'Amérique ne vous manque pas trop?

Oui bien sûr. On adore être ici, mais c'est différent évidemment. Il y a des choses qu'on trouve ici qu'il n'y a pas là-bas et vice-versa. En tout cas, cette scène, Le Manège parfaite pour nous. Il y a une bonne atmosphère et la taille de la scène est idéale.

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