Falabella
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Falabella, projet solo de Xavier Laporte voit le jour fin 2013. Aujourd’hui il fait l’ouverture du deuxième jour du festival Panoramas après avoir été soutenu par le Label Charrue en 2014.
Xavier nous emporte sur des rythmes percutants et africains qu’il travaille avec une boîte à rythme et un clavier analogique.Les instruments acoustiques, basse et guitare (ajoutées numériquement) accompagnent parfaitement bien les sonorités africaines.
Sa voix propulser par des vibes ne fait qu’apporté une bouffé d’air et un côté pop à ces titres. Il compose et chante en anglais, c’est une langue qui lui est plus familière musicalement. En live, Xavier joue de la basse et est accompagné d’un batteur (Bertrand Roudaut), il donne vie, dynamisme son set, et évite une formule exclusivement électronique.
Si la pluie de Bretagne vous agacent, écoutez donc Falabella, son ep va sortir très prochainement...
Bonjour Xavier
Bonjour
On va parler de votre projet Falabella, vous l’aviez en tête depuis l’année 2013 c’est ça ?
Ouai c’est ça
Sur scène vous êtes accompagnés d’un batteur, qui s’appelle Bertrand, ça fait longtemps que vous vous connaissez tout les deux ?
On avait un projet en commun qui s’appelle « Im Takt » dans lequel on à joué depuis 2009 et là il est un peu en stand-by. Falabella du coup c’est un projet qui est né a peu prêt en décembre 2013-janvier 2014, c’est un projet solo et j’ai décidé de me faire accompagné par un batteur, du coup j’ai proposé à Bertrand pour le live parce que j’avais envie de rendre le live plus dynamique, pas avoir une formule exclusivement électronique avec un ordinateur, j’ai envie qu’il est un peu plus de vie et c’est pour ça que j’ai proposé à Bertrand de m’accompagner sur scène quoi.
Vous composez seul et vos chansons c’est vous qui les écrivez ?
Ouai
Pourquoi les écrire en anglais ?
Ce n’est pas ma langue maternelle, j’ai encore des progrès à faire en anglais, mais c’est une langue qui m’est plus familière musicalement. J’écoute quasiment pas de chansons française, du coup ça n’avais pas trop de sens pour moi de chanter en français. Ca m’attire pas vraiment, c’est une question de sonorité, l’accentuation anglais est différente et du coup on peut faire, je trouve, plus de choses en anglais qu’en français, ça chante plus je trouve.
Comment décririez-vous votre musique ?
C’est une musique électronique parce que je compose avec des boites à rythmes, des claviers analogiques qui sont des instruments propres à la musique électronique et après ça a un côté pop parce qu’y a de la voix. Je rajoute aussi des éléments acoustiques comme de la basse ou de la guitare ou des instruments traditionnels africains comme de la kalimba ou du balafon. Il y a un mélange de pleins d’influences mais ça reste de l’électronique, après la musique électronique a cet avantage de plein de possibilité qui fait qu’on ne rentre pas forcément dans des cases esthétiques. J’ai l’impression qu’il n’y a plus trop de cases, plus trop de frontière, que ce soit dans le rock ou l’électro, chaque artiste va puiser un peu dans une multitude d’influence.
Vous êtes sortie grâce au label Charrues c’est ça ?
Oui c’était un dispositif d’accompagnement qui a été crée l’année dernière et qui a permis d’impulser une dynamique au projet parce que comme je te disais avant, le projet il est né en janvier 2014 et quatre mois après il a fallut monter un live donc ça à accélérer vraiment les choses quoi.
Petit vous étiez déjà plongez dans la musique ou c’est venu naturellement ?
Oui ça fait depuis que je suis gamin que je fais de la guitare, j’ai fait pendant des années à l’école de musique et après j’ai joué pendant des macrocks à mes 20/25 ans, donc ouai ça fait des années que je fais de la musique.
Merci d’avoir accepté notre invitation
Merci
Xavier nous offre son ep et en attendant moi, je me régale...