Shake Shake Go : La jeunesse au service de la musique !

A l'occasion de leur passage au Manège, la chanteuse Poppy Jones de Shake Shake Go a bien voulu répondre aux questions de SpeedWeb.

 

SpeedWeb :Comment vous êtes-vous tous rencontrés ?

Poppy Jones :C'était il y a 5 ou 6 ans déjà, moi et Marc nous sommes tout d'abord rencontrés à la Music School, à l'est de Londres, ensuite est venu presque tout de suite après Killian le batteur.  Avec Marc on a commencé à écrire des chansons et Killian s'est investit dans la batterie. Deux ans après, on a rencontré Virgile et Toby, le bassiste et le second guitariste.

 

SW : D'où vous provient votre inspiration ? Ecoutez-vous des artistes semblables à votre musique ou est-ce totalement différent ?

PJ :Nous écoutons beaucoup de musiques différentes, par exemple Marc était dans un groupe de métal auparavant et il est vraiment à fond dans ce style ; quand moi je suis plus dans Arcade Fire, Bruce Springsteen... dans des chansons puissantes, qu'on apprécie plus on les écoute car j'ai toujours voulu chanter. Ce sont les grandes voix qui m'intéressent dans les chansons. Donc on écoute beaucoup de musiques différentes et seulement certaines se retrouvent je ne sais comment dans nos chansons.

 

SW : Rien de particulier pour inspirer précisément votre création ?

PJ :Je pense que beaucoup de ce qui nous influence vient de ce qui nous entoure. Je viens du Pays de Galles, où il y a beaucoup de collines, de champs, Marc a grandi près de la mer, donc je pense que la nature et les paysages sont ce qui nous inspirent le plus directement

   

SW :Vous étiez hier à Brest. Le concert s'est bien passé ?

PJ :C'était bien ! Vraiment très bien ! C'était la première fois que nous jouions à Brest. Cette tournée est l'occasion pour nous de jouer pour la première fois dans de nombreux endroits. C'est un peu effrayant parce que tu ne sais pas comment la foule va réagir, mais là c'était réellement fun !

 

SW : Vous aviez déjà joué en France ?

PJ : Oui quelque fois. On a fait une petite tournée l'année dernière on adore y jouer.

 

SW : Pourriez-vous nous expliquer comment vous composez vos chanson ?

PJ : En fait, d'habitude Marc crée la mélodie et me l'envoie. J'enregistre ensuite les paroles et on a la base de la chanson. On se réunit tous ensuite et chacun essaye d'y apporter le meilleur de lui-même.

   

SW : On sent une attention particulière apportée aux paroles, il y a des écrivains ou des poètes qui vous inspirent ?

PJ : Je n'ai pas tant que ça l'habitude de lire. Mon grand-père était dans la poésie et il écrivait lui-même des poèmes ; et j'aimais bien la poésie enfant, mais rien de fou. Je n'ai jamais été une fan de littérature mais j'aime les poèmes. En fait j'aime les choses simples et faciles, comme une image !

 

SW : Pendant la création d'England Skies, pouviez-vous sentir que cette chanson aurait une magie particulière, qu'elle toucherait autant de gens ?

PJ : Non pas vraiment. Nous avons écrit la chanson en essayant de faire la meilleure chanson possible comme on fait tout le temps...je pense surtout que le message de la chanson est un message que beaucoup de gens peuvent comprendre vous savez. Donner de l'espoir à quelqu'un, être là pour lui, c'est un message auquel beaucoup de gens peuvent s'identifier, mais nous ne nous doutions pas que ça marcherait si bien en France, ce dont on est vraiment heureux.

 

SW : Dans la chanson Doors To Heaven, vous dites « Doors are close to heaven ». Que voulez-vous dire ?

PJ : Cette chanson évoque la période de mes 16 ans, quand moi et mes amis vivions plutôt insouciants, sans rien prendre au sérieux . On accordait pas vraiment d'importance au fait de grandir, d'avoir plus tard à trouver un job ou  quoi que ce soit auquel un ado devrait penser. Nous voulions juste nous amuser, être amoureux parce que à cet âge tu as l'impression d'être tout le temps amoureux... et cette chanson n'a pas un sens littéral, elle veut dire que tu n'as pas vécu ta vie comme elle aurait du être vécue, selon le chemin tracé, selon ce que tout le monde pensait que tu ferais, mais que ça n'a aucune importance car tu devrais juste t'amuser ou essayer de t'amuser. On te dit que tu ne fais pas les choses biens, mais tu ne devrais pas y accorder une grande d'importance. Cet âge quand tout t'émerveille et que tu veux juste être indépendant,  et faire ce que tu veux faire. Un peu comme une jeune « rebellious song ».

 

SW : A qui s'adresse la chanson « Lovers Side » ?

PJ : A un de mes amis qui était engagé dans une relation à longue distance avec une fille et les deux avaient de très dort caractères. Ils se retrouvaient donc au point d'une relation où l'on doit décider si l'on veut continuer ensemble ou si chacun doit continuer son chemin de son côté... et ainsi moi je voyais mon ami qui n'arrêtait pas de répéter « Je ne sais pas quoi faire » et cette chanson est donc à son propos.

    

SW : Vous serait-il possible de chanter ou de vous produire sur scène sans votre chapeau ?

PJ : Je n'ai jamais eu l'habitude de jouer avec un chapeau comme celui-ci en fait, jusque à un de nos concerts un jour, quelques années auparavant, où il faisait vraiment très chaud et j'ai eu l'idée de mettre un chapeau de paille qui a finalement évolué en celui que j'ai aujourd'hui. J'ai fait des choses par-ailleurs sans, mais les gens me demandaient où était mon chapeau. Désormais quand je ne l'ai plus, les gens semblent agacés, donc pour le reste de ma vie, j'ai à vivre avec un chapeau !

 

SW : Quels instruments jouiez-vous à votre école de musique ?

PJ : Je ne joue pas vraiment d'instruments...j'avais des leçons de piano mais je n'étais pas très douée car je ne les prenais pas au sérieux. J'étais vraiment très mauvaise à vrai dire car quand je ne suis pas complètement dans quelque chose, je n'essaie même pas. Donc je suis arrivé à mon examen et je devais jouer une chanson et j'étais genre « ting » (mime l'usage d'une touche de piano). J'ai essayé de jouer beaucoup, de la guitare quand j'étais jeune et de l'euphonium aussi. (également appelé tuba ténor ndlr) Mais je ne peux rien jouer, je suis très mauvaise musicienne. Je ne peux même pas jouer de percussion, je prétends juste frapper un tambour sur scène... et utiliser un tambourin, c'est à peu près tout ce dont je suis capable (rires)

 

SW : Pourquoi être allée à une école de musique donc ?

PJ : Pour chanter ! Juste pour les cours de chant. Les garçons y étaient pour les instruments et moi pour la voix, ce qui était le plus facile...

 

SW :La culture celtique est importante pour Shake Shake Go ?

PJ :Oui mais ce n'était pas quelque chose de décidé. On ne s'est pas assis pour se dire que notre musique serait influencé par la culture celtique. Cela s'est fait naturellement parce que je suis galloise où l'on est très celtique et Marc lui-même a également vécu dans une atmosphère celtique. Donc ça n'a pas vraiment été voulu, mais les gens apprécient !

 

SW : Vous venez de publier votre premier album, tout se passe bien ?

PJ : Oui ! C'est quelque chose d'effrayant car c'est le premier projet que l'on sort mais pour l'instant tout se passe bien, on a de bons retours et les gens ont l'air d'apprécier !

 

Interview de Gwenn et Nans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rechercher