Kyle Eastwood, une vent de fraîcheur

Le public a répondu présent pour venir écouter « In Transit », le nouvel album de Kyle Eastwood, célèbre musicien de jazz américain. Le concert démarre dans une ambiance tamisée où chaque musicien présent nous offre tour à tour leur solo en guise de démarrage. Tout d’abord nous accueillons Brandon Allen avec son saxophone et Quentin Collins à la trompette, puis nous retrouvons Andrew McCormack au piano, à la batterie Chris Higginbottom et enfin à la basse et à la contrebasse, le talentueux Kyle Eastwood.

 

Entouré de ses quatre musiciens prodigieux, Kyle Eastwood a choisi la scène pour se produire et non le cinéma.

« Le cinéma n’est pas quelque chose qui m’intéresse même si j’apprécie cette univers là, mais c’est dans la musique que j’ai voulu me projeter, c’est ce que je voulais faire pour le reste de ma vie en quelque sorte.»

Sur scène, On a pu découvrir son talent de musicien, à la fois à la contrebasse ou à la basse, une véritable surprise pour nous !

« J’ai d’abord commencé par le piano pendant plusieurs années, c’est mon père, d’ailleurs très passionné par la musique jazz qui m’a appris quelques trucs pour débuter. Au fil du temps, après avoir essayé la guitare j’ai finalement choisis la contrebasse. »

Pourquoi le Hard Bop? 

« Le hard bop est une de mes grandes inspirations. C’est un genre de jazz des années 1950-60 et c’est une période unique que j’aime beaucoup. Le hard bop est une préférence pour moi, c’est mon goût artistique. De plus c’est aussi une sorte de liberté pour les artistes car, sur scène, le solo de chacun est improvisé plus qu’en studio où là, tout est calculé. »

 

 

Kyle s’inspire énormément d’artistes qui pour la plupart ne sont plus ici aujourd’hui, c’est pourtant avec eux qu’il aimerait travailler, s’ils étaient encore vivants.

« Je vais sûrement en oublier mais Prince, Stevie Wonder ou Charlie Mingus ainsi qu’un nombre incroyable de musiciens de jazz aujourd’hui disparus. »

C’est donc dans le jazz que le fils aîné de Clint Eastwood a décidé de suivre sa voie, d’ailleurs, ce dernier est malgré tout énormément fier de son fils.

« Oui, même si je n’ai pas suivi une carrière dans le cinéma, il est très heureux de me voir réussir dans ce que je fais. J’ai trouvé ma voie et c’est ce qui compte pour lui, même si le style de musique que je fais ne lui correspond pas toujours. »

Ce concert était tout à fait extraordinaire notamment grâce aux jeux de lumières qui étaient en parfait accord avec la musique. On y trouvait un public varié que Kyle Eastwood a su séduire par son hard bop, style musical qui lui est propre. On peut clairement voir à quel point Kyle et ses compagnons aiment ce qu’ils font. Ils sont complètement dans leur élément. Lorsque lui et ses musiciens jouent, ils apportent un véritable vent de fraîcheur dans le monde du jazz, mêlant à la fois les solos improvisés mais aussi en apportant une touche personnelle, inspiré des plus grands jazzmans. Lorsque leur dernière chanson fut terminée, on ne voulait pas que cela se finisse, c’était un peu court mais on ne peut que saluer leur travail. Ce concert nous a fait apprécier le jazz, ou du moins, nous avons pu découvrir une autre facette, plus « freestyle » de ce genre musical.

Alice et Maeva

 

 

 

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