Christophe Mali


 

 

Après son Passage à St Nolff, le membre incontournable de Tryo, revient en Bretagne à l’occasion de la fête de l’Huma 2006 à Lorient pour la promotion de son 1er album solo

« Je vous emmène ». Confidences …

 


On vous connaît d’abord grâce Tryo, à quel moment dans le groupe, vous vous êtes dit que vous alliez partir sur une carrière solo ? 
Quand on a fait la fin de la tournée grain de sable, en 2005, on a décidé de faire une pause et je suis revenu sur le piano qui est mon 1er instrument, j’ai composé  pour Olivia Ruiz … Et puis j’ai accumulé des morceaux, et c’est des choses tellement différentes qu’avec Tryo que je sentais qu’il fallait les défendre seul ou les faire chanter à d'autres. 

Dans l’album « je vous emmène » on retrouve surtout des morceaux, chant piano, chant guitare.. Ca vous manquez dans Tryo ? 
Non je me sens très bien dans Tryo ! Mais après j’avais envie de faire des choses plus intimes, et puis quand tu rentres dans l’intimité de certains textes, il y a des choses que tu ne peux pas porter à trois, il y a un morceau dans Tryo, qui s’appelle  « sers-­‐moi » (encore sers-­‐moi …) et qui montre bien la limite, j’ai même eu du mal à le mettre sur l’album car les autres pensaient que c’était trop personnel et j’avais envie d’aller au-­‐ delà de cette limite.

Vous êtes passé à St Nolff, à Lorient maintenant, comment trouvez-­vous le public breton ? 
Très bien, j’le connais bien le public breton, parce qu’avec Tryo, on a commencé là, c’est un public très actif, mais  bourré très tôt ! (Rires) Par exemple à St-Nolff à 15H de l’après-­midi, ils étaient tous bourrés !
Mais les Bretons ont le sens de la musique ! 


Votre venue à la fête de l’Huma, c’est pour la pensée du festival ou pour le concert ?

 Pour te parler franchement, c’est pour le concert, ça rentre dans une programmation, mais après c’est sûr que je ne suis plus à gauche, mais je suis pas du tout adhérent à un parti ! En tout cas si on me demande d’aller à la fête bleu blanc rouge de Jean‐Marie Le Pen , j’irais pas ! 

Qu’est-­‐ce qui vous plaît le plus dans le nouveau Christophe Mali ? Depuis Tryo ?
Moi je m’éclate avec mes musiciens, je fais des choses plus intimes, je découvre la formule guitare, basse, batterie, c’est nouveau pour moi, ça fait 10 que je fais de la musique et je n’avais jamais utilisé cette formule.
Mais je ne fais pas seul les choses que je ferais avec Tryo ! Je joue encore avec ! On vient justement  de tourner taratata qui passera le 15 décembre…



Vous avez écrit pour Olivia, et justement est ce qu’il y a d’autres artistes que vous soutenez particulièrement ou même qui vous ont aidé dans votre album ?
 
Il y a déjà les Tryo qui sont venu pour le morceau « rose des sables », « les fils de tepu » » qui sont une fanfare folle est débridée que j’ai aussi invitée.
Edith Fanbuena, c’est une artiste qui a réalisé les albums de Poline Croze, d’Etienne Daho, d’Alain Bachung, et à qui j’ai laissé carte blanche, c’est elle qui s’est occupée des parties de guitare, des samples, du côté électro sur certains morceaux. C’est vraiment la personne importante de l’album.
Je suis aussi un grand fan de Jacques Higelin et j’ai eu la chance de l’avoir sur les dernières étapes de l’album, j’en suis fier !

Un événement marquant ? 
J’ai eu la chance il n’y a pas longtemps, de participer à un festival qui s’appelle
« les chorus des hautes seine » et on m’a laissé faire ce que je voulais, carte blanche, et j’ai invité tous les gens que j’ai rencontrés depuis que je fais un truc en solo, et il y avait  un concert avec mes musiciens, puis un concert avec Olivia Ruiz, Jean Guidenis, les Tryo, « les fils de tepu » et c’était un événement super fort, parce que tous les gens que j’aimais se sont retrouvés là pour une date.
Vraiment marquant !

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