Sanseverino ... Et sa guitare !


 

 

Stéphane Sanseverino a enflammé la scène des Arcs (le 17 mars) pour la deuxième fois, avec cette fois-­ci un big band. Il a accepté de répondre à nos questions, un super moment qu'on vous fait revivre.

 

Sanseverino n'est pas du style à se prendre la tête. C'est donc avec une grande simplicité qu'il nous a reçus aux Arcs accompagné de sa guitare à quelques heures de son concert. On commence donc l'interview.

D’où venez-­vous ?

Je viens de la région parisienne, je suis aussi originaire de la région parisienne. Mes grands parents eux étaient plutôt d'origine Italienne, d'où mon nom.

Donc Sanseverino est votre vrai nom, ce n'est pas un nom de scène ?

Ouais, c'est mon vrai nom.

J’ai lu que vous aviez beaucoup voyagé grâce au métier de votre père, que vous ont apporté ces voyages ?

Ces voyages, ils m'ont apporté le goût d'une vie où le lendemain n'est pas prévu, ça c'est pour moi quelque chose d'important. C'est à dire... Ce qui ne m'a pas choqué dans le choix d'une carrière artistique où les lendemains sont plutôt imprévisibles, avec une vie comme ça, c'est un peu le goût du rock'n roll et du voyage.

Et c'est ça qui a fait que vous avez voulu faire de la musique ?

Non non, mais c'est venu et du coup j'ai bien supporté l'envie d'une vraie carrière pro et qui est faite de choses décousues.

Est-­ce que vous avez eu d'autres expériences avant la musique, vous n'étiez pas tout de suite dans l'optique de faire de la musique non ?

Alors j'ai fait des études de cuisine, j'ai arrêté très vite ! Ensuite j'ai fait du théâtre pendant à peu près 6 à 8 ans. Et puis après je suis passé à un truc plus sérieux... non moins sérieux justement, d'où l'intérêt.

Je faisais de la musique depuis l'age de 20 ans, et d'un seul coup ça a pris le pas sur le théâtre. Je jouais dans des compagnies de théâtres et puis je faisais de la musique, et puis je me suis aperçu tout doucement qu'on pouvait faire des concerts plus facilement que des spectacles de théâtre, ça va en fait beaucoup plus vite. Et puis ça me plaisait plus.

 

Et vous avez eu des expériences dans des groupes avant de vous lancer dans une carrière solo. Le dernier c'était « Les voleurs de poule » non ?

Ouais, c'est le dernier groupe auquel j'ai participé. Avant celui là, il y a eu tout un tas de groupe où on répétait beaucoup et on jouait pas souvent, ce ne sont pas des produits mais plutôt une manière d'apprendre son métier.

Et pourquoi aller vers une carrière solo ?

Parce que je voulais être seul à décider, enfin seul... je voulais moins discuter. Et je me suis aperçu après que j'avais fait le mauvais choix : si je ne voulais pas discuter, mais en tout cas je ne voulais pas être en collaboration avec d'autres sur le coté artistique, j'avais envie de plus de fantaisie que ce qu'on peut faire à plusieurs.

Vous avez joué de la basse aussi un autre groupe, vous êtes donc multi -­ instrumentiste?

J'ai joué de la basse dans d'autres groupes, comme « Doc. Denat »., j'ai joué de la basse dans 3, 4 groupes. Je suis venu aux instruments de musique tout à fait par hasard, j'avais un copain avec qui je partageais mon appart' et qui avait plein de guitares, et donc j'ai essayé comme ça.

Vous vous inspirez d’autres artistes ?

Non j'essaye de me désinspirer justement, pour pouvoir être le plus personnel possible ; par contre il y a des artistes que j'aime beaucoup.

Comme François Béranger, qui est un peu votre idole ?

Oui, mais Béranger c'est pas trop le genre de mec qui se laissait être une idole, parce que en soi c'est un peu un truc stupide, on ne peut pas adorer quelqu'un au point de l'idolâtrer. Déjà dans la religion c'est idiot alors en plus dans une matière artistique qui propose plutôt la liberté c'est bête d'adorer quelqu'un, mais pour démarrer c'est bien de connaître vraiment la carrière de quelqu'un pour analyser les différentes faces de travail, qui est quelque chose d'intéressant.

Par exemple de se dire "tiens en ce moment j'ai envie de faire que du rock" ou de lire que tel style de poésie ou que avoir tel genre d'attitude, de savoir que d'autres l'ont fait avant, ça aide à assumer les siennes. Je pense que quand on est artiste et qu'on gère sa carrière soi-­même il faut se mettre aucune limite, et ne pas se dire à aucun moment : "non c'est pas raisonnable de faire ci", ou "c'est pas pro", ou "mon image va en prendre un coup si je fais ça", ou c'est pas bon pour ma carrière ».

sa, "carrière", "image" ça ne devrait pas exister. Enfin pour moi.

 

 

 

 

 

 

D’où vient votre inspiration pour écrire vos chansons (utilisez-­vous l’écriture automatique sur cet album) ?

Oui ça m'est arrivé en particulier sur le dernier album, je l’ai utilisé en particulier sur « Exactement ». J’ai aussi des phrases écrites sur des bouts de papier, et quand j’ai un trou, bha je pioche dedans et j’essaye de les placer dans mes chansons.

L’album « Exactement », votre 3ème album solo se démarque assez des deux premiers, notamment avec des cuivres, big band (y en a eu sur « Swing du nul » aussi du premier album), pourquoi est-­‐ce que vous avez voulu partir dans cette direction musicale ?

En fait le « Swing du nul » c’était un essai, avant de faire un album complet avec du cuivre, je voulais voir, et le cuivre ça apporte quelque chose en plus, quelque chose de différent un peu.

Dans cet album on a aussi ANDRE qui est là depuis le premier album, c’est une histoire qui dure…

André, ouais c’est un peu un épisode, c’est l’histoire d’un mec à qui il arrive plein de choses, et je trouve sympa d'avoir un fil comme ça.

« Le soldat rose » (NDLR c’est une comédie musicale rock and roll pour les enfants), vous en faisiez partie, et c’était comment ?

C'était génial. En fait je suis plutôt copain avec Louis Chédid, son fils je ne le connais pas trop, mais c'était sympa à faire ouais.

Un coup de gueule et un coup de coeur ?

Alors un coup de coeur, pour « Vibrillon », c'est un groupe que j'apprécie et un coup de gueule à tout ceux qui râlent contre "les politiques" et qui ne vont pas voter, alors fermez vos gueules et allez voter !!!

Et comme à tous nos artistes interviewés, nous lui avons fait un QCM ;

Plutôt Mac do ou resto ? Resto

Django, marcel Daddy ou Jimmy Hendrix ? Les trois !!!

Jour ou nuit ? Jour plutôt

Soirée cool entre potes ou avec soirée strass et paillettes ? Alors je vois ce que tu veux dire par soirée strass et paillettes, jamais j’irai en boite, donc ouai plutôt soirée cool entre potes

Le pire moment ? Je ne le dirai pas

Le meilleur moment ?Il y en a plusieurs comme l’Olympia etc.…

 

 

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