Da Silva à Bobital


 

Avec Da Silva, une conférence de presse, c’est toujours intéressant, car au de la de ces musiques, de ces albums, il y a un personnage très créatif et très réactif vis-à-vis de l’actualité.

 

Da Silva bonjour, merci de nous avoir accordé cette conférence. Alors tout d’abord, donc, ton 2ème album vient de sortir, et tu a commencé par « Le retour du rose » tout à l’heure, une chanson avec un certain engagement politique ?

Oui, c’est un texte ou plutôt une métaphore, qui parle de l’immigration de mon père, et donc à travers cette métaphore, je parle de l’immigration en générale. Et dans ce texte je pose une question, comment des jeunes de 18 ans arrive à trouver le courage de faire des milliers de kilomètres pour arriver dans un pays où ils ne connaissent ni la culture, ni la langue, et surtout comment les médias ou les politiques d’aujourd’hui peuvent traiter ces même personnes de bon à rien. 

 

L’écriture de ton premier album a été conçu en Bretagne, je crois ?

Oui, en fait j’ai été intermittents du spectacle pendant 10 ans et ensuite j’ai bossé comme représentant dans une maison de disque et un moment j’ai commencé a bosser sur l’écriture et en effet j’était plus présent en Bretagne. 

 

Quel est le message de l’album ?

Avec ce nouvel album, c’est l’espoir que je voulais mettre en avant, être positif et c’est pas toujours facile avec tout ce qui va nous tomber dessus dès la rentrée (et là s’enchaîne une grosse discussion sur la politique menée par le gouvernement)

 

T’as commencé par le punk, c’est ça ?

Ouais, c’est ça, j’ai joué dans des groupes de rock alternatif.

 

 

Et l’évolution se fait comment ?

J’avais 18 ans et 12 ans aprés on change, on rencontre d’autres personnes et du coup on évolue mais on garde toujours des traces de son passé.

 

Ca y est, tu as réussi à plomber la conférence ! (rires)

Bon pour revenir à Bobital, c’est ton premier concert ici ?

Oui, je n’étais même jamais venu en tant que spectateur.

 

Ok. Et t’es premières impressions ?

C’était super, très bonne ambiance, on sait marrer sur scène avec Yann, c’était vraiment cool ! Le public était très réactif.

 

 

 

Et le public de Bobital, tu le trouves comment ?

Il n’y a pas de bon ou de mauvais public, se sont les artistes qui sont mauvais souvent !

 

Je crois savoir que tu es en pleine tournée, tu va peut être à l’étranger ?

Oui nous avons des concerts de prévus en Suisse, en Belgique, au Québec aussi.

 

D’accord, et donc à l’issue de cette tournée, j’ai cru entendre que tu allais écrire un livre pour enfant ?

Oui, je l’ai écrit en collaboration avec Cali et Marie Drucker, chouette rencontre d’ailleurs !

 

Quel regard tu portes sur les médias en général ?

Ba c’est comme tout, il y a des bons et des mauvais journalistes, maintenant je pense qu’il faut sélectionner, car il y a plus de mauvais journalistes, que de bons, il faut faire attention.

 

Pourquoi tu as toujours les yeux fermés ?

Parce que je vais toujours à la piscine avant !

 

Quel est le meilleur moment lors d’un concert ?

C’est toujours avant de monter sur scène, les 15 dernières secondes, je crois que c’est pour cela que beaucoup font ce métier.

 

 

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