Aldebert, un habitué des Arcs

Aldebert a beau être aux Arcs comme chez lui, puisqu'il s'agit de son quatrième passage dans la salle quévenoise, c'est la toute première fois que nous le recevons en interview.

Un entretien rondement mené par Audrey Belghit.

 

SPEED : Bonjour. Comment vous sentez-vous avant ce concert ? Pas trop stressé ?

Aldebert : Ah non, pas du tout, d'habitude j'ai un petit coup de stress une demie-heure avant, mais là comme il y a toute la journée et puis il y a deux concerts de suite donc ça permet d'être dans une espèce de rythme. Je sors d'une semaine d'atelier d'écriture et je finis à Quéven, c'est une salle que je connais parce que c'est la quatrième fois que je viens ici. Donc je vois des gens avec qui j'ai passé des bons moments, la cuisinière, etc... C'est un des truc sympa du métier. 

 

SPEED : Dans vos albums, je sens toujours une thématique récurrente : l'enfance, la nostalgie...

Aldebert : C'est un sentiments que j'aime beaucoup et l'enfance est pour moi une période très importante, on se construit, on découvre tout. C'est une sorte de grande aventure l'enfance, c'est ce qui me plait, d'être aussi dans quelque chose d'imaginaire ! Quand on est adulte, on est dans la stabilité, la réflexion et je retrouve cette énergie-là en faisant de la chanson.

 

 

 

SPEED : Vous avez commencé avec les "Whyte", un groupe de metal et puis vous avez changé de genre. Comment en vient-on à changer de registre

Aldebert : Je n'ai pas eu l'impression de m'être métamorphosé, j'ai toujours aimé le rock que j'ai découvert ça à l'adolescence. J'ai appris la guitare entre ceux qui m'avaient bercé gamin : Brassens, Adamo tous ces chanteurs que mes parents écoutaient à fond et puis tous les groupes de metal. Je suis très volage musicalement ! J'aime beaucoup le jazz manouche que j'intègre d'ailleurs dans mes albums pour enfants parce qu'on a cette liberté dans la chanson "jeune public". Dans la chanson, on est très compartimenté, mis dans des chapelles, mais ça ne me va pas tout, j'adore écouter du Bourbil, mais cette année je vais au Helfest ... en spectateur (rires). Dans chaque style, il y a des trucs supers et j'ai besoin d'écouter plein de choses différentes. 

 

SPEED : Vous êtes très présent sur les réseaux sociaux (facebook, twitter), c'est pour faire votre promo ou pour être proche de vos fans.

Aldebert : Forcément il y a de la promo, mais les gens postent sur ma page des vidéos de leurs enfants qui dansent sur mes titres, donc ça c'est vraiment convivial. 

 

  

 

SPEED : Si vous deviez vous décrire en trois mots ?

Aldebert : Il ne faut pas que je dise que des trucs flatteurs ! (rires) On me dit souvent que je suis enthousiaste, mais je suis angoissé ! Je suis aussi pressé. Ceci me décrit pas mal ! C'est aussi pour ça que je fais beaucoup de chansons sur le temps qui passe, c'est ce qui rend la vie excitante !

 

SPEED : Merci à vous.

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